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Mise à jour du 24/11/2023 à 9h00
 

Actualités générales

  • Sud Prêt Climat : un nouveau dispositif pour la transition écologique des entreprises

    En partenariat ave BPI France, la Région Sud lance son nouveau dispositif "Sud Prêt Climat". L'objectif est simple : aider les entreprises à financer leur transition écologique grâce à un prêt aux conditions avantageuses.

    Dans le cadre de la nouvelle mandature, un objectif clair et ambitieux a été fixé : placer l’écologie au service de l’économie et tendre vers une économie régionale 100 % climat. C'est pourquoi la stratégie d'aide aux entreprises, intitulée "Sud Entreprises" prend un nouveau tournant : plus simple, plus lisible et harmonisée autour du Plan Climat et de la sauvegarde de notre environnement. Le nouveau dispositif "Sud Prêt Climat" s'inscrit dans cette stratégie. 

    "Sud Prêt Climat" en bref

    Dans la droite ligne de ces engagements pris par l’exécutif régional en faveur d’une économie régionale plus durable, l'offre Sud Entreprises est complétée au travers d'une nouvelle solution financière particulièrement pertinente dans le contexte de tension sur le marché du crédit bancaire. Avec "Sud Prêt Climat", la Région vise la mobilisation de plus de 10 M€ de prêts bancaires au service de la transition écologique des entreprises.

    Avec « Sud Prêt Climat », la Région entend répondre à un besoin non couvert par le marché: celui de permettre aux dirigeants de financer à faible coût, dans un contexte de tension sur le marché du crédit, les investissements matériels et immatériels nécessaires à la transition écologique et à l’adaptation au changement climatique de leur entreprise.

    Le dispositif sera opéré en partenariat avec Bpifrance. Les chefs d'entreprises déposeront leurs demandes de prêt en ligne via une plateforme dédiée ( Voir ci-dessous)

    Plus d'informations ici.

  • Généralisation de la facturation électronique : Report de l’entrée en vigueur prévue en 2024

    Le gouvernement a décidé de reporter l’entrée en vigueur du dispositif prévue le 1er juillet 2024 afin donner le temps nécessaire à la réussite de cette réforme structurante pour l’économie. La date du report sera définie dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024 dans l’objectif de garantir aux 4 millions d’entreprises concernées un passage à la facturation électronique dans les meilleures conditions possibles.

    Les travaux se poursuivent afin d’offrir aux entreprises le maximum de garanties pour un passage à la facturation électronique pleinement réussi, au plus près de leurs attentes.

    Le service d’immatriculation des plateformes de dématérialisation partenaires, ouvert par la Direction générale des finances publiques le 2 mai 2023, instruit d’ores et déjà les premières candidatures reçues. Gage de l’engagement de l’administration au service des entreprises, la construction du dispositif d’accompagnement associera étroitement les parties prenantes avec l’esprit de dialogue et d’écoute qui anime la mise en œuvre de cette réforme majeure.

  • Impôts sur le revenu : le service de rectification en ligne est ouvert

    Vous avez constaté un oubli ou une erreur sur votre déclaration de revenus ? Vous avez jusqu'au 7 décembre 2023 pour effectuer votre rectification en ligne.

    Ce service sert, par exemple, dans divers cas d'oubli :
    • d’un signalement de don fait à une association (vous donnant droit à un avantage fiscal),
    • d’une demande de réduction liée à la scolarité d’un enfant,
    • d'une déclaration d’une somme perçue.
    Ce service est offert aux personnes ayant effectué leur déclaration en ligne ou ayant bénéficié de la déclaration automatique.

    Mode d'emploi

    Pour corriger votre déclaration d'impôts en ligne, il suffit de suivre ces étapes simples :
    1. Se connecter avec un ordinateur à l'Espace Particulier disponible sur le site des impôts.
    2. Cliquer sur "Accéder à la correction en ligne", puis corriger les éléments incorrects et valider.
    3. Une fois que l'administration fiscale aura traité la déclaration corrective, un nouvel avis d'impôt sera émis. Attention, les modifications de calculs ne seront pas visibles immédiatement dans l'Espace Particulier.
  • Guichet unique : toutes les formalités disponibles et un maintien momentané des solutions alternatives

    Le 1er janvier 2023, l'INPI a lancé le guichet unique pour les formalités d'entreprises, initialement limité aux formalités de création. D'ici le 30 juin 2023, toutes les formalités prévues seront disponibles sur le guichet unique.

    Le Gouvernement confirme que toutes les formalités prévues, y compris les créations, les cessations, les modifications de personnes physiques ou de sociétés, ainsi que les dépôts des comptes, seront disponibles sur le guichet unique d'ici le 30 juin 2023, comme précédemment annoncé.

    Un maintien momentané des solutions alternatives

    Pour assurer la sécurité maximale de ces procédures, les autres solutions de continuité actuellement en vigueur, telles qu'Infogreffe ou le format papier, seront exceptionnellement maintenues et ouvertes jusqu'au 31 décembre 2023. Cette prolongation permettra de gérer l'afflux de demandes pendant la période estivale.

    Une nouvelle gouvernance pour le guichet unique

    Une nouvelle gouvernance sera également mise en place pour le guichet unique, impliquant étroitement tous les acteurs concernés pour les prochaines années :

    • Les ministères partenaires du projet (ils constitueront le collège stratégique),
    • Les organismes partenaires des formalités tels que l'INSEE, les organismes sociaux (URSSAF, MSA) et les organismes fiscaux (DGFIP),
    • Les acteurs de l'assistance, tels que les réseaux consulaires,
    • Les utilisateurs, notamment les représentants des entreprises et des mandataires.

    La nouvelle organisation aura pour objectif d'assurer le bon fonctionnement global du guichet unique, d'améliorer en permanence l'expérience des utilisateurs et de préparer les futures évolutions en collaboration avec l'INPI, qui est l'opérateur du guichet unique.

    Plus d'informations ici.

  • Occitanie : les dispositifs d'aides

    Les aides à l'investissement de la région Occitanie

    Informations ici.

    Découvrez les aides mobilisables par les entreprises pour faire face à la crise énergétique

    Découvrez les aides mobilisables par les entreprises pour faire face à la crise énergétique

    Nouveau Plan Bi’O : l’Occitanie garde le cap !

    Plus d'informations ici

    Pass Transformation Écologique

    Plus d'informations ici

    Pass Economie de Proximité

    Plus d'informations ici

    Pass RH

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    Pass Métiers d’Arts

    Plus d'informations ici

  • Des aides pour une Occitanie plus verte et plus solidaire

    La Commission permanente de la Région Occitanie réunit ses 52 membres, élus régionaux, pour délibérer sur les affaires courantes, par délégation de l’Assemblée plénière. La session du 9 juin a, notamment, mobilisé les financements régionaux pour soutenir des projets en faveur du développement durable de tout le territoire.

    Sécheresse : la Région engage un dispositif d’aide exceptionnel

    L’Occitanie est déjà touchée par la sécheresse, notamment dans les Pyrénées-Orientales.

    La Région met en place un dispositif exceptionnel, afin d’aider les exploitations agricoles et les territoires souffrant d’une pénurie d’eau. En bénéficieront, d’une part, les investissements engagés dans le secteur agricole, notamment pour permettre aux animaux de boire pendant la période de transhumance : créations d’abreuvoirs, d’équipements de collecte et de stockage des eaux pluviales… L’aide est ouverte aux associations foncières et groupements pastoraux, collectivités, CUMA, associations gestionnaires d’estive… Le dispositif soutiendra, d’autre part, les investissements des collectivités ou de leurs groupements, visant à apporter de l’eau potable aux secteurs en rupture d’approvisionnement : camions-citernes, création d’un forage d’urgence… D’un montant total de 1 M€, ce plan s’adresse aux Pyrénées-Orientales et aux zones des autres départements où des arrêtés préfectoraux de restriction des usages de l’eau ont été pris.

    Énergie : une pluie d’aides pour une région plus sobre et plus verte

    En Occitanie, les énergies renouvelables continuent de se développer !

    Dans l’objectif de faire de l’Occitanie la première région à énergie positive en 2050, la Région aide financièrement 54 projets et dossiers qui vont y contribuer. Trois d’entre eux concernent des projets coopératifs et citoyens (123 000 € mobilisés). Parmi eux figure la réalisation d’une installation photovoltaïque pour l’école et des bâtiments communaux de Fournès (Gard).

    S’ajoute le financement de 41 projets (plus de 720 000 € d’aides), dont 14 créations de chaufferies bois et 12 études de faisabilité d’installations photovoltaïques dans des immeubles d’habitation, des maisons de retraite, des entreprises… Enfin, pour stimuler la rénovation énergétique des logements privés, le Région abonde les programmes d’actions annuels 2023 de dix des Guichets de son service public Rénov’Occitanie, qui accompagnent les ménages dans leurs projets de rénovation thermique.

     

  • Guichet d’aide au paiement des factures d’énergie

    Le guichet d’aide au paiement des factures d’énergie ouvre pour le dépôt des demandes d’aides au titre de janvier et février 2023. Le guichet d’aide est complété à la demande des fédérations professionnelles pour inclure les entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 et celles ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021, notamment celles dont l’activité a été perturbée par la crise sanitaire.

    Rappel des dispositifs d’aide mis en place par le Gouvernement

    Le Gouvernement a mis en place un dispositif complet pour aider toutes les entreprises (TPE, PME, ETI, grandes entreprises) à faire face à la hausse des prix de l’énergie : bouclier tarifaire, plafond de prix pour les TPE, amortisseur électricité, guichet d’aide au paiement des factures d’énergie.

    En particulier, dans le cadre du plan de résilience économique et sociale, le Gouvernement a ouvert dès juillet 2022 un guichet d’aide face aux surcoûts des dépenses de gaz ou d’électricité des entreprises, afin de soutenir leur compétitivité et éviter les arrêts de production, notamment des sites assurant des productions essentielles.

    Le dispositif, ouvert sur toute l’année 2023, permet aux entreprises de bénéficier d’une aide plafonnée à 4 millions d’euros pour le paiement des factures d’électricité, de gaz naturel ainsi que de chaleur et de froid produits à partir de ces énergies. Les entreprises peuvent en bénéficier si :

    -          le prix de l’énergie pendant la période de demande d’aide a augmenté de plus de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021

    -          les dépenses d’énergie pendant la période de demande d’aide représentent plus de 3% du chiffre d’affaires de la période correspondante en 2021 (critère d’énergo-intensité).

     

    Les entreprises dont les dépenses d’énergie représentaient déjà 3% du chiffre d’affaires en 2021 et qui présentent un excédent brut d’exploitation (EBE) négatif ou en baisse de plus de 40% par rapport à 2021 peuvent mobiliser une aide renforcée pour un montant maximal de 50 millions d’euros, et jusqu’à 150 millions d’euros pour les entreprises exerçant dans un secteur exposé à un risque de fuite de carbone.

    Le Gouvernement permet aux entreprises éligibles de cumuler l’amortisseur et le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz naturel. Ce cumul a été décidé pour soutenir financièrement les TPE et PME les plus exposées à la hausse des prix de l’électricité.

    Ouverture du guichet à de nouvelles catégories de bénéficiaires

    Le dispositif permet désormais aux entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 de bénéficier d’une aide sur leurs consommations de gaz et d’électricité. Par ailleurs, le guichet d’aide est désormais également ouvert aux entreprises ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021, ne pouvant jusqu’ici pas bénéficier de l’aide en raison de la faiblesse ou de l’absence de consommations énergétiques en 2021. Cette aide est plafonnée à 2 millions d’euros.

    A compter de janvier 2023, le bénéfice de l’aide est aussi étendu aux personnes morales de droit public exerçant une activité économique et dont les ressources publiques sont inférieures à 50% des recettes totales, ainsi qu’à celles employant moins de 250 salariés et ayant moins de 50 millions d’euros de recettes annuelles.

    Les entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 et les entreprises ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021 peuvent déposer leur demande d’aide à compter des dépenses de septembre 2022.

    Dépôt d’une demande d’aide au titre du guichet

    Les demandes d’aide pour les dépenses d’énergie réalisées en janvier et février 2023 sont possibles à partir d’aujourd’hui, mardi 21 mars.

    Les entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 et les entreprises ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021 peuvent également déposer leur demande d’aide à partir du 21 mars.  

    L’évolution du dispositif prévoit une extension des périodes d’ouverture des guichets afin de laisser le temps aux entreprises de recevoir leurs factures faisant mention de l’aide amortisseur et de déposer leur demande d’aide.

    Le guichet d’aide au paiement des factures est disponible sur www.impots.gouv.fr 

  • 25/01/2022 - L’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises est prolongé en 2023

    COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    L’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises est prolongé en 2023

     

    Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, Marie-Anne Poussin-Delmas, présidente de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer et directrice générale de l’Institut d’émission d’Outre-mer, et Philippe Brassac, président de la Fédération bancaire française, ont décidé de renouveler jusqu’au 31 décembre 2023 l’accord de place du 19 janvier 2022 sur les rééchelonnements des Prêts Garantis par l’État (PGE).

    L’accord de place du 19 janvier 2022 a instauré une procédure simplifiée dédiée aux TPE/PME, en complément des dispositifs déjà existants, pour permettre, en cas de difficulté avérée, le rééchelonnement des PGE avec maintien de la garantie de l’État. Ce dispositif de rééchelonnement rapide, gratuit, confidentiel et non-judiciaire se fait sous l’égide de la Médiation du crédit aux entreprises de la Banque de France.

    Dans leur grande majorité, les entreprises ont fait face en 2022 au remboursement de leur PGE sans difficulté : d’ores et déjà plus de 30 milliards de crédits ont été intégralement remboursés sur les 106 milliards d’euros octroyés aux TPE/PME depuis 2020. Le dispositif spécialement mis en place a permis d’accompagner environ 260 entreprises en 2022 en leur permettant d’étaler le PGE sur une durée de 2 à 4 années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial, avec maintien de la garantie de l’État, en parallèle du réaménagement des autres financements bancaires.

    Le contexte économique pour 2023, marqué par les conséquences de la crise énergétique, est susceptible d’entraîner des difficultés de trésorerie pour certaines entreprises. Par le renouvellement de cet accord de place pour l’année 2023, l’ensemble des acteurs impliqués s’engagent à accompagner les entreprises en difficulté effective de remboursement afin de trouver une solution appropriée à leur situation.

     

    Contacts presse :

    Cabinet de Bruno Le Maire :

    01 53 18 41 13 – presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr

    Banque de France : 01 42 92 39 00 - presse@banque-france.fr

    Institut d’émission des départements d’Outre-mer et Institut d’émission d’Outre-mer : 01 42 97 06 50 - communication@iedom-ieom.fr  

    Fédération bancaire française : 01 48 00 50 70 - FBFservicedepresse@fbf.fr

  • Aides aux entreprises pour faire face aux prix de l’électricité et du gaz

    Le gouvernement a mis en place un dispositif complet pour aider les entreprises, artisans, commerçants, TPE, PME, ETI et grandes entreprises, à faire face à la hausse des prix de l’électricité et du gaz.

    TICFE et ARENH

    Toutes les entreprises bénéficient de la baisse de la fiscalité sur l’électricité (TICFE) à son minimum légal européen (0,5€/MWh au lieu de 22,5€/MWh) et du mécanisme d’ARENH (100TWh).

    Bouclier tarifaire

    Les 1,5 million de TPE de moins de 10 salariés, et dont le chiffre d'affaires, les recettes ou le total de bilan annuels n'excèdent pas 2 millions d'euros, ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA, sont éligibles au bouclier tarifaire comme les particuliers :

    • Les entreprises ayant souscrit au tarif réglementé de vente d’électricité du fournisseur historique n’ont aucune démarche à faire ;
    • Les entreprises ayant souscrit un autre type de contrat doivent envoyer à leur fournisseur l’attestation d’éligibilité disponible sur gouv.fr conformément aux modalités d’envoi prévues par chaque fournisseur.

     

    Amortisseur électricité

    Les TPE qui ne sont pas éligibles au bouclier tarifaire et les PME bénéficient d’une aide intégrée sur leurs factures d’électricité pour 2023. L’amortisseur électricité viendra réduire au maximum le prix unitaire de la part énergie de 160 €/MWh (0,16 €/kWh) sur la totalité de la consommation. Pour un consommateur payant 350 €/MWh (0,35 €/kWh), l’amortisseur électricité permettra de prendre en charge environ 20% de la facture totale d’électricité.

     

    Pour en bénéficier, les entreprises doivent envoyer à leur fournisseur l’attestation d’éligibilité disponible sur impots.gouv.fr conformément aux modalités d’envoi prévues par chaque fournisseur.

     

    Plafond de prix à 280€/MWh HT en moyenne sur l’année 2023

    Quelle que soit leur puissance d’électricité souscrite, toutes les TPE qui ont signé ou renouvelé leur contrat d’électricité pour 2023 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 bénéficieront d’un prix annuel moyen en 2023 qui sera inférieur à 280€/MWh HT, soit 0,28€/kWh. Pour en bénéficier, les TPE doivent envoyer à leur fournisseur l’attestation d’éligibilité disponible sur impots.gouv.fr conformément aux modalités d’envoi prévues par chaque fournisseur.

     

    Guichet d’aide au paiement des factures d’énergie

    Toutes les entreprises peuvent bénéficier jusqu’au 31 décembre 2023, de l’aide au paiement des factures d’électricité, de gaz naturel, de chaleur et de froid produits à partir de ces énergies jusqu’à 4 millions d’euros. Cette aide est accessible sur le site impots.gouv.fr. Pour en bénéficier :

    • Le prix de l’énergie pendant la période de demande d’aide doit avoir augmenté de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021 ;
    • Les dépenses d’énergie pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3% du chiffre d’affaires 2021.

     

    Pour les entreprises qui présentent des pertes opérationnelles ou une baisse de leur EBE de plus de 40%, une aide renforcée peut être mobilisée pour un montant maximal de 50 millions d’euros, et jusqu’à 150 millions d’euros pour les entreprises des secteurs exposés à un risque de fuite de carbone.

    De plus, toutes les TPE et PME éligibles à l’amortisseur électricité peuvent cumuler ce dispositif avec le guichet d’aide. Le seuil de 3 % des dépenses par rapport au chiffre d’affaires sera apprécié avant le bénéfice de l’amortisseur afin de garantir la meilleure prise en charge des surcoûts énergétiques.

    Un guichet dédié aux nouvelles entreprises (création en 2022 ou en 2023) va être prochainement mis en place pour leur permettre de bénéficier aussi de cette aide.

     

    En synthèse, pour bénéficier :

    o   Du bouclier tarifaire électricité (hors contrat au tarif réglementé) ;

    o   Du plafond de prix à 280 €/MWh (0,28€/kWh) HT en moyenne sur l’année 2023 pour les TPE ;

    o   De l’amortisseur électricité pout les TPE (hors bouclier tarifaire) et les PME ;

    ð  Les entreprises doivent impérativement envoyer au plus vite à leur fournisseur l’attestation d’éligibilité.

    ð  La liste des modalités d’envoi de l’attestation selon chaque fournisseur est référencée ici.

    Un consommateur professionnel doit avoir signé un contrat de fourniture pour bénéficier de ces dispositifs.

     

    Accompagnement des entreprises en difficulté

    Les services de l’Etat sont mobilisés pour aider les entreprises. A ce jour, depuis début janvier 2023 :

    -  330 réunions ont été organisées dans les départements afin d’informer les entreprises et les fédérations professionnelles sur l’ensemble des aides mises en place ;

    - 9 000 appels téléphoniques ont été traités par la plate-forme mise en place spécifiquement pour répondre aux questions des entreprises ;

    - les conseillers départementaux à la sortie de crise ont accompagné près de 3 200 entreprises sur le terrain pour les aides dans leurs démarches ;

    - près de 5 millions de mail d’informations sur les dispositifs de soutien ont été envoyés par la DGFIP aux entreprises

    - 1 150 demandes d’aide ont été déposées au guichet Gaz et Electricité. Le montant des demandes de la dernière semaine de janvier représentent 40% des montants demandés depuis l’ouverture du dispositif.  

    Les entreprises qui ont conclu des contrats à des prix élevés mettant en risque la pérennité de l’entreprise malgré les aides et qui ont saisi sans succès leur fournisseur d’énergie pour bénéficier d’aménagements contractuels peuvent se signaler au conseiller départemental à la sortie de crise, qui étudiera les différentes solutions envisageables au cas par cas.

  • La Région Occitanie et la Région Sud PACA soutiennent les entreprises face à l'urgence énergétique

  • Région Sud : les dispositifs d'aides

    3 M€ pour aider les artisans et commerçants les plus impactés par la crise énergétique

    Plus d'informations ici.

    Sud Entreprises, la nouvelle stratégie d'aide aux entreprises 100% climat

    Plus d'informations ici.

    La Région s’engage pour le pouvoir d’achat de ses habitants

    Plus d'informations ici.

  • Bpifrance Flash, une nouvelle plateforme pour accélérer la croissance des TPE

    Transition verte, transformation digitale, renforcement de la trésorerie… Pour accompagner les TPE dans leurs projets de transformation, Bpifrance a mis en ligne une nouvelle plateforme qui leur simplifie l’accès au crédit : Bpifrance Flash. Tout se fait en ligne, un vrai atout pour des entrepreneurs pressés. « La plateforme simple, claire et efficace est parfaite pour les artisans qui, comme moi, ne peuvent se permettre de passer leur temps à remplir des papiers et à attendre des réponses. », explique Gunther Lepoutre, dirigeant de Forge & Design, une TPE de 10 salariés spécialisée dans la ferronnerie. 

    Des prêts digitaux de 5 000 à 75 000 €

    La promesse de Bpifrance Flash ? Donner accès aux petites entreprises à des prêts à taux préférentiels, sans aucune sûreté ni garantie personnelle, compris entre 5 000 et 75 000 euros et remboursables entre 3 ans et 7 ans. Mais le véritable atout de Bpifrance Flash reste la rapidité du service. « Une semaine après ma demande, l’argent était sur mon compte. », ajoute Gunther Lepoutre. 

    Aujourd’hui, trois offres sont accessibles sur la plateforme :  le « Prêt Flash Transformation Numérique », le « Prêt Flash Action Climat », et le « Prêt Flash Relance Région ». 
    Pour en bénéficier, il suffit d’avoir déjà contracté un prêt bancaire et de travailler avec un expert-comptable afin de réaliser la demande.

    Enfin, pour accompagner les TPE dans leur projet de transformation après l’obtention des fonds, Bpifrance leur donne également accès à de nombreux services en ligne : pilotage de trésorerie, formations, auto-diagnostics énergétiques et numériques ou encore réalisation de bilans financiers.

    Plus d'informations ici.

  • Portailpro.gouv : ouverture d’un nouveau site pour faciliter les démarches fiscales, sociales et douanières des entreprises

    La simplification des démarches administratives pour les entreprises est un enjeu majeur d’accompagnement et de développement du tissu économique. Dans le cadre d’un plan de simplification des services en ligne dédiés aux professionnels, le site portailpro.gouv.fr vient d’ouvrir.
    Ce portail, conçu en liaison avec un panel d’entreprises représentatives afin de répondre au mieux à leurs attentes, a été développé par la Direction générale des finances publiques, l’Urssaf et la Direction générale des douanes et droits indirects. Il a été financé par le fonds de transformation de l’action publique (FTAP).
    Pour simplifier leur gestion quotidienne, portailpro.gouv.fr offre aux entreprises la possibilité :

    • de bénéficier d’une connexion unique et sécurisée donnant accès sans réauthentification aux services impots.gouv.fr, urssaf.fr et douane.gouv.fr et au premier site partenaire net-entreprises.fr ;
    • de disposer d’une vision d’ensemble de leurs obligations et échéances fiscales, sociales et douanières grâce à un tableau de bord unique et personnalisé ;
    • de réaliser leurs déclarations et de payer leurs impôts et cotisations depuis un seul site ;
    • de dialoguer de manière simple et sécurisée avec les impôts, les Urssaf et la douane à travers une messagerie intégrée.

    Il offre ainsi, à partir d’un point d’entrée unique, un accès simplifié à l’ensemble des démarches courantes fiscales, sociales et douanières ainsi que, pour la première fois, une vision consolidée des principales échéances et de la situation des paiements vis-à-vis des trois services publics partenaires.
    Le portail est ouvert aux professionnels quels que soient la taille ou le statut de leur entreprise : après avoir créé leur compte, ils pourront accéder à l’ensemble de ces services ou y habiliter leurs collaborateurs. Portailpro.gouv.fr propose dans sa première version des services plus particulièrement adaptés aux besoins des travailleurs indépendants employeurs, des responsables de PME/TPE ou des créateurs d’entreprises.
    Avec formalites.entreprises.gouv.fr, le portail qui centralise l’ensemble des formalités administratives des entreprises, et entreprendre.service-public.fr, site d’information et d’orientation de référence pour les professionnels, portailpro.gouv.fr se situe au coeur de la rénovation de l’offre de service en ligne des pouvoirs publics au profit des entreprises.

  • Trouvez les aides pour votre entreprise et pour réaliser vos projets

    Plusieurs sites mettent à disposition une aide en ligne afin de trouver aides et financements pour votre entreprise et vos projets.
    En voici quelqu’uns (liste non exhaustive) :
    https://aides-territoires.beta.gouv.fr/ et https://les-aides.fr/
    Pour la région Occitanie : https://hubentreprendre.laregion.fr/
    Pour la région PACA : https://www.maregionsud.fr/toutes-vos-aides
    Des sites plus spécifiques à certains secteurs d’ activités recensent aussi les aides disponibles, par exemple ceux de la CARSAT ou de
    l’Ademe.
    Vous pouvez aussi trouver des infos sur les aides sur les sites des Syndicats des métiers, des CCI, des CMA ainsi que sur les plateforme d’initiatives locales.

    Comment vous informer sur les financements européens ?

    Vous avez un projet et vous souhaitez obtenir des aides de l'Union européenne ? Pour vous informer, plusieurs outils existent : guide, moteurs de recherche, acteurs publics. Découvrez-les !

En tant qu'employeur, quelle est mon actualité ?

  • JO 2024 et Coupe du monde de Rugby 2023 Elargissement des attributions de bons d’achat et de cadeaux en nature exclus de l’assiette des cotisations et contributions sociales

    A l’occasion des Jeux olympiques 2024 et de la Coupe du monde de rugby 2023, des possibilités élargies d’attribution de bons d’achat et de cadeaux en nature exclus de l’assiette des cotisations et contributions sociales

    A titre exceptionnel, les comités sociaux et économiques d’entreprise (CSE) ou les employeurs en l’absence de CSE pourront attribuer aux salariés en 2023 et en 2024 des places pour assister aux épreuves de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, sans que ces avantages soient assujettis aux prélèvements sociaux et fiscaux.

    En pratique, les CSE, ou les employeurs en l’absence de CSE, pourront attribuer à leurs salariés des billets ou des bons d’achat et cadeaux en nature dédiés (prestations associées, transport, hébergement, cadeaux divers…) au titre de ces événements. L’avantage en nature résultant de l’attribution de ces cadeaux et bons d’achat bénéficie de l’exclusion d’assiette des cotisations et contributions sociales.

    A titre exceptionnel, le plafond d’exemption applicable aux bons d’achat et cadeaux attribués au titre de cet évènement sera en outre porté à 25 % du plafond mensuel de la sécurité sociale par salarié et par année civile (917 euros en 2023), soit 5 fois plus que le plafond d’exonération des autres avantages accordés par les CSE. En cas de dépassement de ce plafond, seule la fraction supérieure sera assujettie à cotisations et contributions sociales. Les CSE peuvent par ailleurs continuer à accorder l’ensemble des autres avantages au titre des autres événements (naissances, mariage, départs en retraite, Noël, rentrée, etc.) dans les mêmes conditions que les années précédentes.

    Ce dispositif exceptionnel permet d’encourager la participation la plus large du public à ces deux événements majeurs et encouragera les employeurs et les CSE à attribuer des places au plus grand nombre de leurs salariés.

  • Alternance : maintien d'une aide à l’embauche à hauteur de 6000 € jusqu’à la fin du quinquennat

    À l’occasion de la traditionnelle Galette de l’Élysée, ce jeudi 5 janvier, le président de la République a annoncé, la prolongation de l’aide de 6 000 euros à l’embauche d’alternants de moins de 30 ans jusqu’à la fin du quinquennat.

    Dans la continuité du soutien du Gouvernement au déploiement de l’alternance, cette aide d’un montant de 6 000 euros est versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.

    Afin de renforcer l’accès à l’apprentissage des jeunes les moins qualifiés, cette aide se poursuivra dans les années à venir pour continuer à soutenir un dispositif de formation qui fait ses preuves pour l’emploi des jeunes.

    M. Olivier Dussopt et Mme. Carole Grandjean saluent cette annonce :

    Les aides à l’apprentissage ne sont plus exceptionnelles, elles deviennent un levier fort et pérenne pour le plein emploi de nos jeunes. Ce soutien renouvelé permettra une meilleure anticipation pour les entreprises et, par conséquent, de faciliter l’embauche de jeunes : plus de 800 000 contrats ont été signés cette année et nous continuons à viser un million d’apprentis par an pour 2027. C’est essentiel d’ancrer la France comme Nation de l’apprentissage.

  • Heures supplémentaires : une nouvelle exonération pour les entreprises de 20 à moins de 250 salariés

    Les entreprises de 20 à moins de 250 salariés peuvent bénéficier d’une déduction forfaitaire des cotisations patronales au titre des heures supplémentaires effectuées depuis le 1er octobre 2022. Le montant de cette déduction est fixé à 0,50 € par heure supplémentaire (décret du 1er décembre 2022).

    Champ d’application employeur

    Sont concernés les employeurs dont les salariés sont éligibles à la réduction générale :

    • les employeurs soumis à l’obligation d’assurance chômage ;
    • les Epic des collectivités territoriales ;
    • les sociétés d’économie mixte dans lesquelles ces collectivités territoriales ont une participation majoritaire ;
    • les entreprises nationales inscrite au répertoire national des entreprises contrôlées majoritairement par l’État (RECME) ;
    • les associations cultuelles affiliées au régime général quel que soit leur statut au regard de l’assurance chômage ;
    • les OPH y compris au titre de leur personnel ayant conservé le statut de fonctionnaire territorial ;
    • la Poste.

    Et dont l’effectif est compris entre 20 salariés et moins de 250 salariés.

    À ce jour, cette mesure n’est pas applicable aux employeurs de Mayotte.

    Heures visées

    La réduction s’applique :

    • au titre des heures supplémentaires au sens du droit du travail et détaillées ici ;
    • aux jours de repos auxquels renonce un salarié relevant d’une convention de forfait en jour en contrepartie d’une rémunération majorée, au-delà de la limite de 218 jours.

    Important : les heures complémentaires effectuées par les salariés à temps à temps partiel sont exclues de la déduction forfaitaire patronale.

    Conditions d’application

    La déduction forfaitaire peut s’appliquer si :

    • l’employeur respecte les dispositions légales et conventionnelles relatives à la durée du temps de travail (respect des durées maximales de temps de travail par semaine, respect des temps de repos minima entre deux journées…) ;
    • l’heure supplémentaire effectuée fait l’objet d’une rémunération au moins égale à celle d’une heure non majorée ;
    • la rémunération tirée des heures supplémentaires ne se substitue pas à un élément de rémunération. Cette condition est respectée si un délai de 12 mois s’est écoulé entre la suppression d’un élément de rémunération et le versement d’heures supplémentaires ;
    • l’employeur respecte le règlement européen sur les aides de minimis. Pour rappel, la règle de minimis prévoit qu’une même entreprise ne peut recevoir plus de 200 000 € (100 000 € pour les entreprises relevant du secteur du transport routier) d’aides sur une période glissante de 3 exercices fiscaux.

    Montant de la déduction

    Le montant de la déduction forfaitaire appliquée aux heures supplémentaires dans les entreprises de 20 à moins de 250 salariés est fixé à 0,50 € par heure supplémentaire.

    Pour les salariés en forfait jours, la réduction sera égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà des 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires, soit 3,5 €.

    Règles de cumul avec les autres dispositifs d’exonération

    La déduction forfaitaire est cumulable avec les exonérations de cotisations patronales de Sécurité sociale, dans la limite des cotisations et contributions patronales restant dues au titre de l’ensemble de la rémunération du salarié concerné.

    Modalités déclaratives

    Le montant de la déduction forfaitaire patronale pour les entreprises dont l’effectif est compris entre 20 et moins de 250 salariés doit être déclaré sur votre DSN à l’aide du code type de personnel 005 au titre des heures supplémentaires effectuées à compter du 1er octobre 2022.

    Textes de référence :
    L’article 2 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat.
    Décret du 1er décembre 2022 n° 2022-1506.

    Plus d'informations ici.

  • L'invalidité et l'inaptitude médicale au travail

    L'invalidité peut résulter d'une maladie, d'un accident non professionnel ou d'une usure prématurée de l'organisme. L'état d'incapacité est apprécié par le médecin conseil de la MSA en relation avec le médecin traitant. Si vous exercez une activité professionnelle, une réforme entrée en vigueur en 2022 fait évoluer les montant de la pension.

En tant qu’agriculteur, quelle est mon actualité ?

  • Pyrénées-Orientales - Dispositif Sècheresse 2023

    Demander cette aide

    Dispositif exceptionnel de prise en charge des pertes économiques des exploitations agricoles spécialisées en arboriculture et/ou maraîchage, dont les trésoreries ont été les plus impactées par les pertes de récolte majeures qui ont affecté ces productions dans le département des Pyrénées-Orientales en 2023.

    L’aide prend la forme d’une aide forfaitaire à l’hectare pour les productions en arboriculture et maraîchage les plus affectées par les restrictions d’irrigation.

    Seuls les agriculteurs dont l’exploitation est spécialisée en arboriculture et/ou maraîchage, et dont le siège social de l’exploitation est situé dans le département des Pyrénées-Orientales peuvent prétendre au dispositif.

     

    Quand ?

    Les demandes pourront être déposées sur le téléservice PAD du 03-11-2023 à 14h au 24-11-2023 à 14h. 

    Pour qui ?

    Les demandeurs à la mesure de soutien décrite dans cette décision doivent répondre à l’ensemble des critères suivants :

    1. être exploitant agricole à titre individuel, un groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC), une exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL), ou une autre personne morale exerçant une activité de production arboricole et/ou maraîchère ;
    2. être immatriculé au répertoire SIRENE de l’INSEE par un numéro SIRET actif au moment du dépôt de la demande d’aide et au jour du paiement ;
    3. avoir le siège social de leur exploitation situé dans le département des Pyrénées-Orientales ;
    4. avoir des surfaces utilisées en 2023 pour la production d’au moins une des cultures éligibles, attestées par un expert-comptable, une Association de Gestion et de Comptabilité, ou Commissaire aux comptes ou l’Organisation de Producteurs ou la coopérative à laquelle adhère le demandeur. Les douze cultures éligibles sont listées à l’article 1.3. de la présente décision ;
    5. spécialisation : avoir un chiffre d’affaire (CA) de l’ensemble de l’activité arboriculture/maraichage de l’exploitation sur l’exercice comptable clôturé afférent à la récolte 2022 supérieur ou égal à 25% du CA total de l’exploitation sur la même période, attesté par un expert-comptable, une Association de Gestion et de Comptabilité, ou Commissaire aux comptes.

    Comment ?

    La demande d’aide est dématérialisée sur la Plateforme d’Acquisition de Données (PAD) 

    ACCÈS AU TELESERVICE (lien actif aux dates précisées ci-dessus): https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=66_SECHERESSE_2023

    L’accès au formulaire ne pourra se faire qu’à l’aide d’un SIRET valide (une seule demande par SIREN, avec le SIRET du siège de l’exploitation le cas échéant).

    Démarches
    • prendre connaissance des conditions détaillées d’attribution de l’aide dans la décision INTV-GECRI-2023-58 
    • prendre connaissance du guide utilisateur
    • prendre connaissance de la FAQ (consultable prochainement en bas de cette page)
    • remplir le formulaire sur PAD et joindre les documents nécessaires.
    • contact : gecri@franceagrimer.fr  

    Toutes les informations ici.

  • Filières cerises et noix : prolongation de la période de dépôt des dossiers pour le dispositif d’indemnisation exceptionnel

    Le 31 octobre dernier, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, annonçait l’ouverture d’un dispositif d’aide exceptionnel destiné à compenser les pertes de chiffre d’affaires pour les exploitations de cerises et de noix les plus touchées par des aléas climatiques, sanitaires et économiques lors de leur dernière campagne.

    Cette aide est déployée dans le cadre de l’activation de la réserve agricole par la Commission européenne, et les paiements interviendront, dans ce cadre, avant le 31 janvier 2024.

    Compte-tenu de ce calendrier contraint mais afin de permettre à tous les producteurs concernés de déposer leurs dossiers dans de bonnes conditions, la période de dépôt des dossiers vient d’être prolongée d’une semaine. Le téléservice reste ainsi ouvert jusqu’au 27 novembre 2023 à 14h.

    En outre, afin de répondre au mieux aux différentes questions des professionnels concernant les modalités concrètes d’accès à cette aide, une foire aux questions (FAQ) actualisée a été publiée sur le site internet de FranceAgriMer, sur la page suivante: https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/CERISE-NOIX

  • Rétablissement du taux de TVA de 5,5 % sur les activités des centres équestres

    Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a reçu ce jour Serge Lecomte, président de la Fédération française d’Equitation (FFE), et Philippe Audigé, président du Groupement hippique national (GHN), et leur a confirmé le rétablissement du taux de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5,5 % sur les activités des centres équestres.

    Auparavant soumises à un taux réduit de TVA, les recettes générées par les activités des centres équestres ont connu un relèvement de leur taux en 2013. Cette augmentation a résulté d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 8 mars 2012 ayant remis en cause le taux réduit alors applicable à la filière en France.

    Depuis cette date, l’enseignement de l’équitation était notamment imposé au taux normal de la TVA de 20%.

    Après plusieurs années de négociations en Europe, la France a obtenu en 2022 une révision de la directive TVA permettant d’appliquer de nouveau un taux réduit aux activités des centres équestres.

    Conformément aux engagements pris auprès du secteur, Bruno Le Maire a confirmé à la FFE et au GHN que le taux réduit de TVA de 5,5 % serait bien rétabli pour les activités des établissements équestres : enseignement de l’équitation, accès aux infrastructures sportives dédiées à cette pratique, animations et activités de démonstration aux fins de découverte et familiarisation de l’environnement équestre.

    Le taux réduit s’appliquera de nouveau à compter du 1er janvier 2024. Des amendements en ce sens ont été retenus dans texte sur lequel le Gouvernement a engagé sa responsabilité à l’Assemblée nationale en première lecture du projet de loi de finances pour 2024.

    Bruno Le Maire a déclaré : « Je me félicite que les poneys-club et les centres équestres puissent de nouveau bénéficier d’un taux réduit de TVA sur leurs activités. C’est l’issue d’un combat de plusieurs années en Europe ayant abouti à une révision de la directive TVA. Cette belle avancée bénéficiera aux 2 millions de Français pratiquant régulièrement ou occasionnellement l’équitation ».

  • Le Gouvernement annonce la mise en place d'un dispositif de prêts bonifiés pour les entreprises viticoles

    La succession des crises inflationniste, sanitaire et climatique exacerbe les difficultés structurelles dans certains bassins viticoles créant une situation de crise pour cette filière majeure pour l’économie française. Ces tensions affectent la trésorerie des entreprises viticoles alors que nombre d’entre elles doivent rembourser des emprunts bancaires, souscrits suite à la crise de la Covid-19 ou à la guerre en Ukraine.

    Pour les accompagner dans le remboursement de leur prêt garanti par l’État (PGE), le Gouvernement va mettre en place début 2024 un dispositif de prêts bonifiés à 2,5% de manière à permettre aux viticulteurs d’étaler dans le temps leurs obligations bancaires et ainsi de libérer de la trésorerie. Ce dispositif, construit avec les filières viticoles, sera adossé au régime de minimis agricole.

    Un appel à candidature auprès des établissements bancaires sera lancé à cet effet.

    Ce dispositif vient compléter le plan de soutien massif de l’État annoncé le 6 février dernier qui prévoit la mise en œuvre de mesures de gestion de crise.

    Ainsi, le Gouvernement mobilisera 200 M€ pour engager une campagne de distillation de crise et 30 M€, en s’engageant, selon les besoins, jusqu’à 38 M€, pour la mise en œuvre d’un plan d’arrachage sanitaire aux côtés du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) et de la Région Nouvelle Aquitaine mobilisant, respectivement, de 19 M€ et 10 M€.

    Plus d'informations ici.

  • La MSA du La​nguedoc renouvelle sa campagne d’accompagnement des chefs d’exploitation qui rencontrent des difficultés pour le paiement de leurs cotisations sociales.

    REPORT D'ECHEANCE au 30/09/2023

    Nous vous informons que le dossier 2023 de prise en charge des cotisations sociales sur le fonds national d’action sanitaire et sociale (PEC FASS 2023) a été mis à disposition pour les adhérents se trouvant en difficulté sur le site internet de la MSA.

    La MSA du La​nguedoc renouvelle sa campagne d’accompagnement des chefs d’exploitation qui rencontrent des difficultés pour le paiement de leurs cotisations sociales.

     

    Dans le cadre de sa politique d’Action Sanitaire et Sociale, la MSA peut accorder une prise en charge partielle des cotisations sociales aux exploitants dont les revenus sont particulièrement faibles ou qui ont subi des événements, en 2023. Pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire de compléter le dossier de « demande de prise en charge de cotisations 2023 » de la MSA du Languedoc.

    • PEC FASS classique  avant le 30 septembre 2023

    C’est le dossier de prise en charge des cotisations MSA 'classique', vous pouvez le compléter vous-même ou vous faire aider de votre comptable. Prises en charge de cotisations attribuées au cas par cas par les caisses de MSA sur le fond d’action sanitaire et sociale. Attention PEC classique soumis aux minimis.

    ​​​​​Qui est concerné ?

    Cette disposition concerne prioritairement les victimes des sinistres suivants : gel, grêle, inondations, sécheresse, crise aviaire, les victimes d'attaques de loups pour la Lozère attestées par la liste DDT(M).

    Le formulaire de demande de prise en charge de cotisations pour 2023 est disponible en suivant CE LIEN

    Ce dossier est à retourner, dûment complété, à la MSA au plus tard le 30 septembre 2023.

    Les agriculteurs sont invités, s’ils y sont éligibles, à compléter en priorité un dossier de prise en charge de cotisations sociales suite à la crise Ukrainienne. Ce dossier est disponible sur le site Internet de la MSA et doit être obligatoirement accompagné du dernier avis d'imposition.


    Pour vous accompagner dans cette démarche, la MSA met à votre disposition les numéros de téléphone suivants :

    • Pour le Gard et la Lozère : 04 66 63 69 48 et le 04 66 63 65 03
    • Pour l’Hérault : 04 67 34 80 79 et le 04 67 34  84 58

    Le dossier est à retourner, dûment complété, à la MSA
    Mutualité Sociale Agricole du Languedoc
    Services Recouvrement PEC FASS TSA 54801
    48007 MENDE Cedex

    Plus d'informations sur le site de la MSA
  • Plan de soutien à l’agriculture biologique : guichet ouvert jusqu’au 29 septembre

    Le ministre a décidé de reporter la clôture du guichet de dépôt des demandes d’aides au 29 septembre 2023

    Suite à l’annonce le 17 mai dernier d’une enveloppe complémentaire de 60 M€ en soutien aux exploitations biologiques frappées par la crise actuelle et ayant subi des pertes économiques importantes, le guichet de dépôt des aides sur le site FranceAgriMer est ouvert depuis le 16 août jusqu’au 29 septembre 2023. L’aide est fondée sur la prise en charge d’une partie de la baisse de l’EBE de l’exploitation spécialisée en AB.

    Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé le 17 mai dernier le renforcement du plan de soutien à l’agriculture biologique par la mise en place d’une enveloppe complémentaire de 60 M€ dans l’objectif d’apporter un soutien aux exploitations en agriculture biologique frappées par la crise actuelle de consommation de produits biologiques et ayant subi des pertes économiques importantes. Cet engagement de 60M€ vient compléter le fonds d’urgence de 10 M€ qui apportait une aide immédiate aux exploitations en agriculture biologique les plus en difficulté.

    Cette aide concerne : 

    • Toutes les productions et surfaces de l’exploitation devront soit être certifiées en agriculture biologique, soit être en conversion ; 
    • L’exploitation devra avoir subi les dégradations suivantes de ses indicateurs économiques :
      • Une perte d’excédent brut d’exploitation (EBE) en 2022/23 (dernier exercice clos entre juin 2022 et mai 2023), de 20% ou plus, par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés de 2018 et 2019 ;
      • Et une dégradation de la trésorerie en 2022/23 de 20 % ou plus, par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés de 2018 et 2019.

    L’aide compensera jusqu’à 50% de la perte d’EBE, et devra représenter un montant minimum de 1000 €. Un stabilisateur budgétaire pourra être appliqué au cas où les demandes éligibles dépasseraient l’enveloppe budgétaire. 

    L’aide éventuellement reçue au titre du fonds d’urgence de 10 M€ sera déduite du montant d’indemnisation finale au titre de l’aide.

    La demande d’aide est accessible sur la plateforme de FranceAgriMer : https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/BIO-2023

    L’accès au formulaire n’est possible qu’avec un numéro SIRET valide.

  • Réouverture de la période de dépôt des dossiers au titre du dispositif d'aide exceptionnelle aux producteurs de lavande et de lavandin

    Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, avait annoncé le 16 juin 2023 le lancement d’un dispositif d’aide exceptionnel, doté de 9 M€ et destiné à compenser les pertes économiques des producteurs d’huiles essentielles de lavande et lavandin au regard des conséquences de la guerre en Ukraine. La période de dépôt des dossiers s’échelonnait du 19 juin au 28 juillet.

    A l’issue de cette période, alors même que la filière a fait face en juillet à d’importants ravages de noctuelles, il a été constaté que certains exploitants n’avaient pu effectuer de demande dans les délais.

    Pour cette raison, une seconde période de dépôt est ouverte du 16 août au 8 septembre (14h). Elle permettra aux exploitants qui ne l’avaient pas encore fait de déposer un dossier de demande d’indemnisation auprès de FranceAgrimer.

    Les paiements auront lieu à l’automne.

    Par ailleurs, un montant de 1 M€ sera consacré au financement d’un plan de recherche sur les ravageurs de la lavande et en particulier la cécidomyie, afin d’apporter des réponses structurelles à ce risque sanitaire causant des dommages croissants chez les producteurs.

  • Valeurs des terres agricoles et Valeur vénale des vignes en Occitanie en 2022

    Valeurs des terres agricoles

    Depuis 2011, deux séries sont publiées chaque année : les prix des vignes et les prix des terres et prés. A retrouver en cliquant ici.

    Valeur vénale des vignes en Occitanie en 2022

    A retrouver en cliquant ici.

  • Ouverture programme d'indemnisation influenza aviaire 2022 FMSE

    Le FMSE ouvre un programme d’indemnisation des coûts et pertes économiques consécutifs à l’épisode d’influenza aviaire hautement pathogène en 2022.

    Ce programme est financé à 60% par la section Aviculture-Cuniculture, et 40% par la section Commune du FMSE. Il vise à soutenir les éleveurs exclus totalement ou partiellement des dispositifs d’aide d’État.
    De son côté, le conseil d’administration du CIFOG a voté une participation financière à ce programme d’indemnisation sous la forme d’une surcote au taux d’indemnisation du FMSE versée pour les producteurs de palmipèdes gras cotisants au fond sanitaire du CIFOG.
    Seuls sont éligibles à ce programme d’indemnisation :
    -    Les élevages situés en zone indemne justifiant d’un lien commercial avéré avec les zones réglementées, et ayant été impactés par l’épisode d’influenza aviaire en 2022.
    -    Les nouveaux installés justifiant d’un plan d’entreprise (ou autre document comparable) et dans l’impossibilité de démarrer leur production au moment de la mise en place des mesures de restriction, qu’ils soient en zone indemne ou zone réglementée.
    -    Les élevages en zone réglementée n’ayant pas bénéficié des aides d’État pour une partie de leurs unités de production.
    -    Les élevages en zone réglementée, ayant subi des remplissages partiels après la levée des mesures de restriction.

    Le dossier de demande d’indemnisation à compléter est téléchargeable sur le site www.fmse.fr, sur la page dédiée au programme IAHP 2022 .
    Le dossier de demande d’indemnisation se trouve sous format Excel. Il doit être renseigné, puis imprimé, signé et scanné afin de l’enregistrer sur la plateforme de télédéclaration du FMSE.
    La plateforme de télédéclaration du FMSE est encore en cours de finalisation. Elle sera ouverte à partir du 17 Juillet 2023 et les dossiers devront obligatoirement être déposés au plus tard le 7 septembre 2023.

  • la Région Occitanie crée un bonus inédit pour favoriser les installations des agricultrices

    Pour l’avenir de l’agriculture française, la Région Occitanie crée un bonus inédit pour favoriser les installations des agricultrices

    Alors que dans les 10 ans à venir, près de la moitié des agriculteurs vont prendre leur retraite, l’installation de nouveaux chefs d’exploitation est un enjeu essentiel pour l’avenir de l’agriculture française. En Occitanie, qui enregistre le taux d’installation le plus élevé du pays, la Région vient de lancer un nouveau plan pour l’installation et la transmission des exploitations, d’un montant de 190 M€ sur 5 ans. Parmi les mesure-phare de ce plan : la création d’un bonus jusqu’à 2 000€ réservé aux femmes qui souhaitent s’installer en agriculture. Une première en France.

    « Dans l’entreprenariat au féminin, le secteur de l’agriculture est celui où il y a le plus de disparités entre les femmes et les hommes. Pourtant, sans les femmes, le renouvellement des générations en agriculture ne pourra pas se faire. Pour engager l’indispensable féminisation de la profession, nous créons, et c’est une première, un bonus jusqu’à 2 000€ pour les agricultrices qui souhaitent s’installer. Nous avons besoin de plus d’agriculteurs et d’agricultrices, de tous les talents, pour assurer l’avenir de la ferme de France. », a annoncé Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, en présentant le nouveau plan régional pour l’installation et la transmission des exploitations agricoles (voir ci-après).

    Dans le secteur agricole, le nombre de freins rencontrés au cours de l’installation est en effet plus important pour les femmes que pour les hommes, qu’il s’agisse de l’accès aux moyens de production, au foncier, aux prêts bancaires, ou des contraintes liées à la parentalité. Pour lever ces freins, la Région Occitanie développe des outils facilitant l’installation des femmes et la féminisation des métiers de l’agriculture, dont la création d’un bonus jusqu’à 2 000€ pour l’installation des agricultrices.

    Ce bonus s’ajoutera à la dotation Jeune Agriculteur (DJA) qui pourra alors atteindre un montant maximum de 38 000€. Cette aide sera également cumulable à la dotation Nouvel Agriculteur (DNA), une nouvelle mesure créée par la Région pour accompagner les futurs chefs d’exploitation âgés de plus de 40 ans (voir ci-dessous).

    Le nouveau plan régional prévoit également des aménagements pour l’acquisition de compétences suite à un congé maternité ou encore des actions de valorisation des formations aux métiers agricoles.

    Un grand plan installation – transmission de 190 M€ sur 5 ans

    Voté par les élus régionaux réunis en assemblée plénière le jeudi 22 juin 2023, ce plan doté de 38 M€ par an sur la période 2023-2027, soit au total 190 M€, doit permettre de relever un défi majeur pour l’avenir : garantir les emplois agricoles nécessaires à notre souveraineté alimentaire, tout en s’adaptant au changement climatique. Parmi les nouvelles mesures :

    La Région crée une dotation Nouvel Agriculteur (DNA) pour les plus de 40 ans

    L’agriculture régionale tire sa spécificité, et sa richesse, de la diversité de ses modes de production. Pour garantir la pérennité de ce modèle, la Région étoffe sa boite à outils pour soutenir la pluralité des installations en agriculture (installation à titre principal, ou secondaire, installation progressive, installation hors cadre familial …) : en complément de la dotation Jeune Agriculteur (DJA) qui reste un outil central (jusqu’à 38 000€ d’aides), la Région mobilisera des financements européens (FEADER) pour accompagner également les installations après 40 ans via la dotation Nouvel Agriculteur (DNA). D’un montant maximum de 11 500€, cette nouvelle aide sera effective dès le 1er septembre prochain.

    Mieux accompagner la transmission des exploitations agricoles

    Face au constat que l’état des exploitations agricoles a tendance à se dégrader à l’approche de la retraite, la Région s’engage avec une nouvelle aide pour mieux accompagner les agriculteurs dans cette étape importante. L’objectif ? Anticiper pour prendre les mesures permettant à l’exploitation d’être transmises dans de bonnes conditions. Cette aide forfaire de 1 000€ prendra la forme d’un diagnostic réalisé par des structures labellisées par la Région. Il permettra aux futurs cédants d’aborder l’ensemble des problématiques d’un projet de transmission : la question de l’habitat, le devenir du patrimoine familial, la réorientation éventuelle ou la restructuration de la ferme, l’accueil des repreneurs… Cette aide, opérationnelle à partir de janvier 2024, concernera particulièrement les agriculteurs en fin d’activité mais sera également ouverte à ceux qui souhaitent s’engager dans une reconversion professionnelle.

    La Région continuera par ailleurs de déployer les aides et dispositifs existants dédiés aux jeunes et nouveaux agriculteurs, notamment la garantie d’emprunt FOSTER, le Revenu Ecologique Jeune – une aide jusqu’à 1 000€ pour les 18-29 ans - la foncière agricole d’Occitanie pour faciliter l’accès au foncier ou encore le contrat emploi formation installation (CEFI), dispositif unique en France qui permet de financer une période de stage sur une exploitation à reprendre durant la phase d’installation.

    Plus d'informations ici.

  • France 2030 : ouverture du guichet et annonce des résultats de l'appel à manifestation d'intérêt « renouvellement forestier »

    Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, annoncent avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030, l’ouverture du guichet « renouvellement forestier » ainsi que les résultats de l’appel à manifestation d’intérêt ouvert dans le cadre des actions de France 2030 mises en œuvre par l’État en faveur du secteur forêt-bois.

    La filière forêt-bois : un secteur stratégique dans la lutte contre le changement climatique

    La filière forêt-bois est un secteur stratégique dans la lutte contre le changement climatique. Elle fait donc naturellement partie des secteurs soutenus par France 2030.

    D'un côté cette filière est l’une des solutions en faveur de l'atténuation du changement climatique, par la fonction de puits de carbone des forêts et la contribution du bois dans ses différents usages à la décarbonation de l’économie. D'un autre côté, les forêts françaises subissent les effets du changement climatique (sécheresses, canicules, parasites, incendies...).

    La stratégie d'action retenue consiste ainsi à renouveler les forêts, c'est-à-dire à reconstituer les forêts sinistrées, à adapter les forêts identifiées comme vulnérables ou à mieux exprimer le potentiel des forêts non gérées. Ce renouvellement vise à sécuriser à la fois les fonctions économiques, environnementales, climatiques et sociétales des forêts.

    Parmi les actions de France 2030 en faveur de la filière forêt-bois, une mesure vise précisément à poursuivre la dynamique de renouvellement forestier initiée par France Relance en réponse au changement climatique.

    La mesure renouvellement forestier France 2030

    La mesure renouvellement forestier de France 2030 est dotée de 150 M€ et vise à aider financièrement les propriétaires forestiers, publics et privés, à renouveler, enrichir, améliorer leurs forêts et renforcer la résilience des écosystèmes dans le contexte du changement climatique.

    Cette mesure a commencé à se déployer le 12 avril dernier par l'intermédiaire d'un appel à manifestation d'intérêt lancé par l’État et visant à identifier et sélectionner les entreprises intermédiaires en capacité d’organiser une offre de services adaptée au dispositif afin :

    • d'identifier/démarcher/conseiller les propriétaires forestiers éligibles ;
    • de regrouper les dossiers et représenter les propriétaires auprès de l’ADEME et des services de l’État en charge de leur instruction ;
    • d’organiser la mise en œuvre des opérations sylvicoles dans des conditions garantissant la qualité des prestations fournies, le respect du cahier des charges et des délais.

    Par ailleurs, un guichet est prévu pour permettre le dépôt dématérialisé des dossiers de demande d'aide, montés soit par les entreprises lauréates de cet appel à manifestation d'intérêt soit directement par un propriétaire ou son gestionnaire. Ce guichet est dorénavant ouvert et les dossiers peuvent être déposés sur la plateforme dédiée cartoGIP, et ce jusqu’au 31 mai 2024.

    L'ensemble des informations sur l'aide France 2030, les bonifications possibles du taux d’aide, et le cahier des charges se trouve sur le site https://agirpourlatransition.ademe.fr/entreprises/aides- financieres/20230413/renouvellement-forestier.

    Ce sont 26 entreprises qui viennent, aujourd’hui, d'être retenues lauréates de l'appel à manifestation d'intérêt, ce qui représente une capacité d'accompagnement des propriétaires forestiers, privés et publics, pour 90 M€ de subventions.Chaque lauréat va maintenant bénéficier d’une visibilité financière lui permettant de mieux organiser les interventions sylvicoles à conduire pour le compte des propriétaires forestiers qui l'auront mandaté. Il pourra notamment, en amont du démarrage des interventions, conclure des contrats de culture avec des pépinières. Chaque lauréat est par ailleurs engagé dans des dynamiques de structuration de la filière forêt-bois.

    Par ailleurs,une enveloppe de 15 M€ est prévue pour les propriétaires forestiers individuels souhaitant déposer directement leurs demandes au guichet, sans passer par les lauréats de l’AMI.

    Au titre des moyens pré-alloués, 40 M€ ont aussi été affectés au renouvellement des forêts domaniales gérées en métropole par l’ONF et 5 M€ sont prévus pour accompagner les projets exploratoires de renouvellement des forêts d'outre-mer qui font l'objet d'enjeux spécifiques.

    Au total, ce financement France 2030 va permettre de renouveler environ 30 000 hectares de peuplements sinistrés (incendie, grêle, sécheresse, ravageurs, agents pathogènes), dépérissants et/ou vulnérables aux effets du changement climatique, ou montrant un trop faible potentiel de bois d'œuvre et de stockage de carbone. Il vient contribuer à l’objectif fixé par le Président de la république en octobre 2022 de planter 1 milliard d’arbres et de renouveler 10% des forêts françaises en 10 ans.

    Pour toute question sur cette aide de France 2030, vous pouvez contacter l’ADEME à l’adresse foret@ademe.fr, opérateur de France 2030, ou directement les services de votre DRAAF et/ou DDTM en charge de l’instruction des dossiers.

    Plus d'informations ici.

  • Sècheresse historique dans les Pyrénées-Orientales : le ministère de l'agriculture et de la Souveraineté alimentaire et la Sécurité sociale agricole annoncent le renforcement du soutien aux agriculteurs

    Face à une situation exceptionnelle de sécheresse qui perdure dans le département des Pyrénées-Orientales, en particulier dans la zone de l’Agly, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), annoncent l’attribution d’une aide financière, sous la forme d’une prise en charge de cotisations sociales, à hauteur de 2 millions d’euros pour ce département.

    La prise en charge effective de ces cotisations sociales interviendra à l’automne, d’ici-là les agriculteurs pourront bénéficier d’un report automatique de leurs cotisations sociales.

    De plus, afin accélérer les prises en charge et assurer le traitement des dossiers de manière personnalisée, des moyens humains supplémentaires vont être déployés en lien avec la Chambre d’agriculture.

    Plus d'informations ici.

  • Lancement d’un plan de soutien à l’agriculture biologique

    A l’occasion du Salon international de l’agriculture, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, dévoile le contenu du plan pour l’agriculture biologique annoncé par la Première ministre, qui vise à apporter une aide d’urgence aux exploitations du secteur en difficulté, tout en déployant des mesures structurelles pour poursuivre le développement de l’agriculture biologique.

    L’agriculture biologique représente aujourd’hui un volume de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 12% des exploitations agricoles et 10,8 % de la surface agricole utile (SAU) de la France. La dynamique du secteur a été particulièrement soutenue ces dix dernières années, ce qui a permis à la France de détenir la première surface en agriculture biologique de l’Union européenne. Cette croissance traduit une politique volontariste du Gouvernement, qui réaffirme dans le cadre du Plan national stratégique PAC l’objectif d’atteindre 18 % de la SAU en 2027.

    Le secteur de l’agriculture biologique connaît, comme toutes les filières agricoles, des difficultés conjoncturelles liées au contexte d’augmentation de charges, qui accentue un repli de la demande en certains produits biologiques.

    Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a déjà engagé des mesures de soutien :

    • une réflexion partagée a été lancée afin de réviser le Programme ambition BIO d’ici la fin de l’année, à partir d’une démarche prospective ;
    • le Fonds avenir BIO 2023 a été porté à 15 millions d’euros ;.
    • un soutien additionnel 750 000 euros a été apporté à la nouvelle campagne BIOREFLEXE portée par l’Agence bio.

    Pour permettre au secteur de poursuivre sa dynamique, et avant même que le plan stratégique Ambition bio ne soit finalisé, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire annonce, en ligne avec les principes annoncés par la Première ministre le 27 janvier dernier, des mesures additionnelles structurelles et conjoncturelles :

    • Des mesures conjoncturelles immédiates :
      • afin d’apporter une aide d’urgence à celles des exploitations en agriculture biologique qui sont en grave difficultés économiques et en risque de déconversion, par le déploiement dans les semaines qui viennent d’un fonds d’urgence doté de 10 millions d’euros
    • des mesures structurelles de long terme à construire avec l’ensemble des acteurs :
      • par la mise en place d’un travail interministériel impliquant les collectivités locales pour aider la restauration collective publique à répondre à l’objectif de 20 % prévu par EGALIM pour les produits alimentaires en agriculture biologique.
      • par une réforme de la gouvernance de l’agence BIO dans une logique de représentativité et d’implication, en incluant notamment les interprofessions, pour continuer à rassembler toutes les composantes du secteur dans la même dynamique.

    « L’agriculture biologique est une partie de la solution à l’équation des nouveaux enjeux de notre temps ; planification écologique et souveraineté alimentaire. L’annonce de ce plan pour l’agriculture biologique montre que le Gouvernement se donne les moyens de son ambition en aidant le secteur à poursuivre sa dynamique tout en tenant compte des difficultés conjoncturelles, je demeure convaincu que nous devons poursuivre la dynamique de développement de ce secteur durable. Tous : Etat, collectivités locales, agriculteurs, mais aussi consommateurs, devons promouvoir ces produits. »

    Marc Fesneau

    Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

  • Ouverture du guichet d’aide au déploiement des équipements innovants favorables à la 3ème révolution agricole

    Ouverture le 6 mars 2022 à 14 heures de la 2ème vague de la mesure « équipements pour la troisième révolution agricole » du plan France 2030, visant à amplifier et accélérer le déploiement des équipements innovants favorables à la 3ème révolution agricole

    Se base sur un catalogue de matériels éligibles sélectionnés lors de la première vague de l’AMI en vue de l’optimisation de la ressource en eau, l’adaptation au changement climatique et à la réduction de la consommation énergétique.

    Le dispositif est ouvert jusqu’au 31 décembre 2023 pour le dépôt des demandes d’aide, et dans la limite des crédits disponibles. Dans le cadre de ce guichet, une enveloppe de 40 millions d’euros est prévue.

    Bénéficiaires :

    • Les personnes physiques exerçant une activité agricole au sens de l’article L.311-1 du Code rural et de la pêche maritime.
    • Les Groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC), les Exploitations agricoles à responsabilité limité (EARL), les sociétés civiles d’exploitation agricole (SCEA). Les sociétés hors GAEC, EARL, SCEA dont l’objet est agricole au sens de l’article L.311-1 du Code rural et de la pêche maritime.
    • Les exploitations des lycées agricoles,
    • Les Entreprises de Travaux Agricoles (ETA),
    • Les Coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA),
    • Les associations syndicales autorisées (ASA),
    • Les organismes stockeurs,
    • Les multiplicateurs de semences,
    • Les Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE).

    Montant de l’aide
    Le montant minimal des dépenses présentées dans la demande d’aide est fixé à 2 000 € HT et le plafond de dépenses éligibles est fixé par demande à 200 000 € HT.
    Pour les CUMA, le plafond des dépenses éligibles est fixé à 500 000€ HT par demande.
    Le taux de l’aide est fixé à :

    Pour les demandes portées par les entreprises dont les nouveaux installés et ou les jeunes agriculteurs qui détiennent au moins 20 % du capital social, le taux de base est majoré de 10 points.
    Pour les demandes portées par les coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA), le taux est de base est majoré de 10 points.

    Le guichet pour déposer les demandes est accessible via le lien suivant : https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=F2030_VAGUE2GUICHET


    La page du site FranceAgriMer avec les détails est accessible ici.

    Pour toute question, vous pouvez consulter la FAQ disponible dans les documents associés ou contacter le service de FranceAgriMer en charge de l’aide aux investissements par mail via l’adresse suivante : fr2030-investissements@franceagrimer.fr

    Plus d'informations ici.

  • Grippe aviaire : modalités de report des cotisations et contributions sociales

    Les employeurs et les non-salariés agricoles touchés par l’épidémie d’influenza aviaire depuis le début 2023 et qui rencontrent des difficultés financières du fait de cette crise peuvent exceptionnellement bénéficier du report de paiement de leurs cotisations et contributions sociales.

  • Lancement du programme de reconquête du commerce rural

    La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire et la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Dominique Faure, annoncent le lancement du programme de reconquête du commerce rural, avec une enveloppe de 12 millions d’euros pour 2023. L’Etat apportera un soutien à l’installation des commerces en zones rurales.

    Selon l’INSEE plus de 21 000 communes ne disposent d’aucun commerce, soit 62% des communes françaises contre 25% en 1980[1]. Ce déclin de la commercialité accentue certaines fragilités structurelles des communes rurales, augmente leurs pertes d’attractivité et accroit légitimement le sentiment de dégradation du cadre de vie. Elle conduit aussi à des difficultés d’accès à des paniers de services de la vie courante pour les habitants, avec un trajet routier de 10 minutes en moyenne pour se rendre à un commerce, cinq fois plus que dans des communes plus denses.

    Compte tenu de ces enjeux relatifs au maintien dans le territoire des populations fragilisées, au maintien des liens sociaux, à l’attractivité des territoires et à la réduction des trajets émetteurs de CO², le Gouvernement lance un dispositif de soutien à l’installation de commerces dans des communes qui en sont dépourvues, ou dont les derniers commerces ne répondent plus aux besoins de première nécessité de la population.

    L’Etat apportera un soutien à l’installation en ruralité de commerces sédentaires multi-services ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales, avec des aides à l’investissement pouvant aller jusqu’à 80 000 € par projet.

    Le programme s’adresse à des porteurs de projets qui peuvent être publics ou privés, étant précisé que les porteurs privés devront nécessairement disposer de l’appui de la commune d’implantation. Le guichet auprès des préfectures sera ouvert le 1er mars 2023. Il appartiendra aux intéressés, après avoir pris connaissance des critères de sélection et d’éligibilité des projets sur le site du ministère de l’économie, des finances, de la souveraineté industrielle et numérique ou de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, de se signaler à leur Préfecture de département, qui sera chargée d’identifier et d’instruire les projets.

    Concrètement, pour les commerces sédentaires, l’acquisition des locaux et les travaux relatifs à la remise en état du local pourront être pris en charge à hauteur de 50% dans une limite de 50 000 €, auxquels pourront s’ajouter 20 000 € pour l’aménagement des locaux et l’acquisition du matériel professionnel, avec une majoration à 25 000 € si le projet présente un intérêt particulier en matière de développement durable, ou un caractère innovant dans son modèle économique : circuits courts, insertion de publics défavorisés, implication du tissu associatif local, expérimentation d’un lieu de collecte mutualisé pour les commandes numériques…

    Pour les commerces non sédentaires, la contribution de l’Etat est fixée à 50% des dépenses d’investissement (essentiellement l’acquisition d’un véhicule professionnel de tournée), dans une limite de 20 000€.

    En complément des aides susmentionnées, le futur commerçant pourra bénéficier d’une aide de 5 000€ maximum pour les prestations d’accompagnement auxquelles il pourrait recourir afin de concevoir, mettre en œuvre et faire vivre son projet.

    Les aides versées dans le cadre du dispositif ne peuvent ainsi couvrir que des dépenses d’investissement ou les prestations d’accompagnement à l’installation, à l’exclusion des dépenses de fonctionnement et de constitution de stocks de consommables et de marchandises.

    « Nous agissons pour engager concrètement la reconquête du commerce rural, avec pour objectif d’apporter rapidement aux habitants de 1000 communes rurales une offre commerciale. Nous le faisons avec une méthode simple, efficace et éprouvée : être au plus près des besoins du terrain » déclare Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

    « Devantures fermées, locaux abandonnés, allongement du temps de transport pour atteindre des services de proximité sont autant de signaux du déclin commercial dont souffrent certains nos territoires. Ce fonds de 12M€ permettra d’accompagner les collectivités territoriales et leurs partenaires afin de développer rapidement de nouvelles activités multi-services de proximité. Les territoires ruraux en seront les premiers bénéficiaires avec l’objectif de renforcer leur attractivité et d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens ! » indique Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité.

    Contacts presse :

    Cabinet d’Olivia Grégoire : 01 53 18 46 23 - presse.mpme@cabinets.finances.gouv.fr

    Cabinet de Dominique Faure : 01 40 07 21 77/74 - sec.presse@collectivites-territoriales.gouv.fr

  • Crise de la filière viti-vinicole : un nouveau guichet d’aides pour investir dans des équipements qui améliorent la résilience face aux aléas climatiques

    La filière vitivinicole est majeure pour l’économie française, à la fois dans notre balance commerciale mais aussi pour l’économie de nos territoires. Elle traverse actuellement une crise conjoncturelle dans le contexte d’inflation lié à la guerre en Ukraine qui exacerbe des difficultés structurelles dans certains bassins viticoles et couleurs de vins.

    L’État accompagne la filière dans la mise en œuvre de mesures de gestion de crise permises au travers de l’organisation commune des marchés du secteur viti-vinicole. Dès à présent, et dans la limite des montants autorisés par les dispositions européennes, ce sont 40 millions d’euros de crédits nationaux complétés de 40 millions de l’enveloppe de financements européens (FEAGA) dédiée au secteur viti-vinicole qui permettent d’engager dès cet été une campagne de distillation. Une seconde campagne de distillation pourra être organisée à partir d’octobre selon la même répartition entre crédits nationaux et européens pour atteindre un maximum de 160 millions d’euros en 2023. Les demandes seront portées en ce sens auprès de la Commission Européenne sans délai.

    Par ailleurs, pour répondre aux difficultés de trésorerie rencontrées par nombre d'entreprises, le Gouvernement a prolongé jusqu'à la fin de l'année 2023 l’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises. Ce dispositif, qui peut permettre à une entreprise de rééchelonner son PGE, est rapide, gratuit, confidentiel et non-judiciaire. Il se fait sous l’égide d’un tiers indépendant qu’est le Médiateur du crédit. Pour en faciliter l’accès, le gouvernement complète ce dispositif en créant une task force ministérielle placée au sein du ministère en charge de l’agriculture pour accompagner les agriculteurs et les orienter vers les solutions les plus adaptées à leur situation.

    À plus long terme, la filière doit aussi se projeter dans les nécessaires adaptations au changement climatique et à l’évolution des demandes du marché domestique et export. Le Gouvernement accompagnera la filière dans l’élaboration de son plan stratégique d’avenir.

    Une réflexion autour de mesures structurelles est aussi en cours dans certains bassins viticoles, comme dans le Bordelais où le Préfet a monté une cellule de crise. Des pistes sont à l’étude autour de la mobilisation des outils du Feader sur la diversification agricole, du renouvellement de générations, et de l’arrachage sanitaire dans le cadre d’un programme interprofessionnel d’enrayement de la flavescence dorée. Le travail doit se poursuivre pour que ces leviers puissent être rendus opérationnels dès 2023. L’État sera aux côtés de la région Nouvelle-Aquitaine et de l’interprofession bordelaise pour répondre ensemble aux enjeux.

    Enfin, le Gouvernement confirme sa volonté d’accompagner la Ferme France vers une plus grande résilience. L’investissement dans des équipements de protection constitue un élément essentiel du futur système d’assurance récolte qui est entré en vigueur début 2023. Deux nouveaux guichets d’aide aux investissements de protection face aux aléas climatiques dotés de 20 M€ chacun, dont un réservé aux assurés, soit un total de 40M€ pour mieux protéger l’ensemble des exploitations, ouvriront dans les prochains jours.

    Pour plus d’informations : https://www.franceagrimer.fr/

  • Plan de relance : exportation et aides aux investissements (intrants - aléas climatiques)

    Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a présenté les mesures phares du plan de relance des exportations agroalimentaires françaises à l’international lors de la Journée Plan de Relance Export Agroalimentaire de Business France.

    Ce plan s’articule autour de 3 axes stratégiques :

    • sécuriser les dispositifs d’exportation (logistique, certification sanitaire, assurance-crédit export) pour consolider les flux commerciaux à l’international ;
    • structurer une offre adaptée à la demande des clients et partenaires à l’international pour consolider ou reconquérir les marchés traditionnels et saisir de nouvelles opportunités ;
    • promouvoir l’offre française à l’international sur les marchés en s’appuyant sur la nouvelle marque «Taste France» et en renforçant considérablement pendant cette période de crise l’accompagnement des entreprises à l’international.

    Deux mesures phares de ce plan illustrent l’engagement sans précédent du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation aux côtés de ses partenaires, notamment Business France, pour soutenir les entreprises agro-alimentaires françaises à l’international :

    • la mise en place d’un « chèque relance export agro » financé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation qui vient compléter, à compter du 1er octobre, le montant du « chèque relance export » mis en place par l’Etat. L’objectif est d’assurer pendant la crise la gratuité des prestations d’accompagnement à l’export de Business France au profit des entreprises du secteur agroalimentaire, à la fois sur les pavillons France dans les salons internationaux et les Tastin avec des chèques relance export agro d'un montant maximum respectif de 2 500 € et 1 500 € ;
       
    • le déploiement mondial de la nouvelle marque « Taste France » pour promouvoir l’identité et la singularité de la gastronomie, de l’agroalimentaire et de l’agriculture à travers cinq valeurs : l’excellence, la responsabilité, le plaisir, l’authenticité et l’innovation. Cette stratégie s’appuie depuis le 1er juillet sur un dispositif digital de communication auprès des consommateurs du monde entier via le magazine Tastefrance.com, et sur un dispositif à destination des professionnels via Tastefranceforbusiness.com.

    En savoir plus : https://agriculture.gouv.fr/julien-denormandie-presente-les-mesures-phares-du-plan-de-relance-des-exportations-agroalimentaires

  • Commerce à distance : règlementation et démarches en agriculture

  • MSA - L'exonération jeune agriculteur

    Tout nouvel exploitant peut bénéficier, sous certaines conditions, d'une exonération partielle de ses cotisations pendant 5 ans. Pour en bénéficier, il vous suffit d'avoir, à la date de l'installation, entre 18 et 40 ans et être chef d'exploitation ou d'entreprise à titre exclusif ou principal.

    Pouvez-vous en bénéficier ?

    Pour prétendre à cette exonération, vous devez remplir les conditions suivantes :

    • Exercer une activité de chef d'exploitation ou d'entreprise agricole.
      à titre principal ou exclusif et par conséquent bénéficier des prestations de l'assurance maladie des exploitants agricoles (Amexa).
    • Être âgé de 18 à 40 ans à la date d'affiliation au régime de protection sociale des non-salariés agricoles.

    A NOTER

    La limite d'âge peut être reportée d'un an par enfant à charge (pour les bénéficiaires de prestations familiales) ou en cas de service militaire.
     

    Quelles sont les cotisations concernées ?

    Cette exonération s'applique uniquement aux cotisations sociales du chef d'exploitation ou d'entreprise agricole. Elle ne s'applique pas aux cotisations qui peuvent être dues au titre des membres de la famille (collaborateur d'exploitation, etc.).

    Si vous remplissez les conditions, vous bénéficiez de l'exonération partielle de vos cotisations personnelles : 

    • Amexa (assurance maladie-maternité) ;
    • Invalidité (assurance invalidité) ;
    • AVI (Assurance Vieillesse Individuelle) ;
    • AVA (Assurance Vieillesse Agricole) ;
    • PFA (prestations familiales).


    ll n'existe aucune exonération de cotisations pour les IJ Amexa, la retraite complémentaire obligatoire (RCO), les accidents du travail et maladies professionnelles (Atexa), la CSG, la CRDS ainsi que la contribution à la formation professionnelle ou encore pour la cotisation FMSE.


    A NOTER
    Les cotisations dues pour les membres de la famille (conjoint, aides familiaux…) non-salariés participants aux travaux ou pour l'emploi d'éventuels salariés ne sont pas concernées par l'exonération jeune agriculteur.
     

    Quelle est le montant de cette exonération ?

    Vous bénéficiez d'une exonération partielle et dégressive de vos cotisations sociales durant les cinq années qui suivent votre installation et dans la limite d'un plafond fixé par arrêté ministériel.
    Exonération partielle des cotisations sociales pour les jeunes agriculteurs
    Année d'exploitation Taux d'exonération Montant maximum (plafond)
    1ère année 65 % 3 204 €
    2e année 55 % 2 711 €
    3e année 35 % 1 725 €
    4e année 25 % 1 232 €
    5e (et dernière) année 15 % 739 €

    Mise à jour janvier 2022


    Plus d'informations

    Par ailleurs, des aides existent pour faciliter votre installation (Dotation d'installation aux Jeunes Agriculteurs, prêts bonifiés, avantages fiscaux…). Pour obtenir des informations, contactez le CFE ou le Point Info Installation de la Chambre d'Agriculture de votre département.

    Les créateurs ou repreneurs d'une entreprise agricole peuvent aussi prétendre, sous conditions, à une exonération de cotisations sociales.

  • Mise en œuvre d’un fonds d’urgence de 20 millions d’euros pour soutenir les viticulteurs en difficulté de trésorerie

    La succession des crises inflationniste, sanitaire et climatique ont frappé de plein fouet certains bassins viticoles.

    Face à cette situation climatique et économique exceptionnelle pour la filière vitivinicole, le Gouvernement a été au rendez-vous :

    • par la réforme de l’assurance climatique multirisque entrée en vigueur le 1er janvier 2023, dotée de 680 millions d’euros, qui offre la capacité de disposer d’une couverture pour les aléas climatiques ;
    • avec un plan massif de soutien annoncé le 6 février dernier qui prévoit 200 millions d’euros pour engager une campagne de distillation de crise et 30 millions d’euros, avec un engagement jusqu’à 38 millions d’euros selon les besoins, pour la mise en œuvre d’un plan d’arrachage sanitaire en Gironde.

    Face au maintien d’une situation économique particulièrement dégradée dans certains bassins de production, le Gouvernement, en lien avec l’initiative de Jean-René Cazeneuve, rapporteur général du budget et député du Gers, département confronté notamment à des épisodes de mildiou, va mobiliser 20 millions d’euros pour déployer, dès à présent, un fonds d’urgence afin d’accompagner les viticulteurs les plus en difficulté de trésorerie, notamment dans le Sud-Ouest. Ce dispositif sera adossé au régime de minimis agricole.

    Cet engagement se traduit par un amendement au projet de loi de finances de fin de gestion 2023 adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le mercredi 8 novembre.

    Le Gouvernement est aux côtés des viticulteurs qui font face à une situation économique exceptionnelle, comme il l’a toujours été, avec une réflexion sur des outils de soutien conjoncturels adapté en complément des dispositifs déjà déployés. Au niveau structurel, compte-tenu de la multiplicité des difficultés que traverse cette filière, la réflexion devra porter en synergie sur des outils d’intervention articulés avec la stratégie prospective en cours d’élaboration par la filière à même de permettre aux viticulteurs de redresser la situation sur le long terme.

En tant qu’artisan, commerçants, services, TPE/PME quelle est mon actualité ?

  • Lancement du programme ETIncelles : faire rayonner les PME françaises

    Le 21 novembre 2023, le programme « ETIncelles » a été lancé par le président de la République et la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme lors d’un événement au palais de l’Élysée.

    Les dirigeants des 100 petites et moyennes entreprises (PME) réunis ce mardi à l’Elysée constituent les deux premières promotions du programme « ETIncelles ». Créé en 2023, ce dispositif est une initiative de l'État destinée aux PME qui ont l’ambition et la volonté de devenir des ETI. Il a pour but de les accompagner dans leur croissance en levant les freins administratifs qu’elles pourraient rencontrer. Pour ce faire, elles bénéficient d’un suivi personnalisé par un interlocuteur unique et de la mobilisation d’un réseau de correspondants dans différents organismes et administrations publics.

    Une deuxième promotion constituée de 50 entreprises

    Une première phrase expérimentale a été initiée en janvier 2023 avec l’intégration de 50 PME de croissance au programme. Elles ont pu bénéficier d’un accompagnement individualisé par les référents ETIncelles. Une seconde promotion a été constituée en intégrant 50 nouvelles entreprises au dispositif.

    Les 100 entreprises accompagnées à travers le programme ETIncelles sont réparties sur l'ensemble du territoire et couvrent de nombreux secteurs d'activités. Leur présence à travers la France et leur diversité sectorielle se veut le reflet du tissu économique français.

     

    Contact : etincelles.dge@finances.gouv.fr

  • Lancement du Fonds territorial d'accessibilité

    Pour accélérer la mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP), le ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique lance un fonds ayant vocation à accompagner financièrement les ERP dans leurs équipements et la réalisation de travaux. Du 2 novembre 2023 au 31 décembre 2028, le Fonds territorial d'accessibilité (FTA) permettra à l'État de subventionner à hauteur de 50% les dépenses de travaux et d'équipements de mise en conformité des ERP. Le FTA bénéficie d'une dotation totale de 300 millions d'euros.

    Quelles entreprises sont éligibles ?

    Pour bénéficier de ce fonds, votre entreprise doit :

    • être un ERP privé de 5e catégorie, plus spécifiquement un magasin de vente (type M dans la nomenclature sécurité incendie), un restaurant ou débit de boisson (type N), un hôtel ou une pension de famille (type O) ou bien un établissement bancaire (type W) ;
    • être une micro, petite ou moyenne entreprise (TPE/PME) ;
    • avoir été créée avant le 20 septembre 2023 et ne pas se trouver en procédure de liquidation judiciaire à la date de dépôt de la demande ;
    • être inscrite au registre national des entreprises et être à jour de ses obligations fiscales et de ses cotisations patronales ;
    • être inaccessible ou partiellement accessible et avoir un projet de mise en accessibilité partielle ou totale.

    En 2023 et 2024, une priorité sera accordée aux ERP situés au sein des communes accueillant les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

    Quels projets peuvent bénéficier d'une subvention ?

    • Les équipements et/ou travaux de mise en accessibilité (rampes d'accès, suppressions de marches à l'entrée, sanitaires avec barre d'appui...) ;
    • les diagnostics des conditions d'accessibilité de votre établissement ;
    • les dépenses d'ingénierie et d'assistance à maîtrise d'ouvrage lors de l'accompagnement pour la réalisation des travaux.

    Quel est le montant de l'aide ?

    L'aide de l'État équivaut à 50% des dépenses engagées, dans la limite de :

    • 20 000 € pour les dépenses liées aux travaux et équipements ;
    • 500 € pour les dépenses d'ingénierie.

    Vous pouvez déposer plusieurs demandes au titre d’une aide pour travaux et équipements et d’une aide pour de l’ingénierie. Toutefois, l’aide maximale attribuée par ERP sera de 20 500 €.

    Comment déposer votre demande ?

    Les dossiers de demande de subventions peuvent être déposés à partir du 2 novembre 2023, sur le site de l’Agence de services et de paiement (ASP).

    La procédure, notamment les pièces à fournir, diffère selon que les équipements et travaux envisagés et éligibles aux aides nécessitent ou non une demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP.

    Une fois le dossier déposé auprès de l’ASP, vous recevrez :

    • un premier accusé de réception de la demande d’aide attestant de la prise en compte du dossier ;
    • un second accusé de réception attestant uniquement de la complétude du dossier. Cet accusé de réception ne vaut pas décision d’attribution de l’aide et ne garantit pas au demandeur l’obtention de l’aide.

    Après réception de ce second accusé, vous pourrez demander sur le téléservice de l’ASP soit :

    • le versement d’une avance de 30 % avant le versement total du solde ;
    • directement le versement du solde total des aides, sous certaines conditions.

    A noter : Lors du dépôt de la demande d’aide, aucune dépense d’équipements, de travaux ou d’assistance à maîtrise d’ouvrage ne doit avoir été engagée. Après réception de la décision attributive de l’aide, le porteur de projet dispose d’un délai de deux ans pour commencer d’exécuter le projet.

    Retrouvez toutes les informations dans le cahier des charges

  • REGION SUD : Très petites entreprises : 3,5M€ pour vous accompagner !

    Bénéficiez de la boîte à outils spéciale TPE : CEDRE, Zéro rideau fermé, Rayonnement international et Parcours Sud Export. En tant qu'entrepreneurs, saisissez l'opportunité de réussir en région, de vous développer en préservant notre environnement, d'innover, et d'attirer les meilleurs talents. En ce 26 octobre, de nouvelles opérations concrètes sont votées en faveur des entreprises

    Pour les TPE

    La Région déploie un parcours d'accompagnement à la création, reprise, développement, rebond et transmission d'entreprise intitulé: "Mon projet d'entreprise". Il permet ainsi aux petites entreprises des secteurs des services, de l'artisanat et du commerce, d'accéder facilement à une offre d'accompagnement et de financement adaptée.
    Aujourd'hui, 9 plateformes d'initiatives locales intègrent le programme, pour un financement d'1,25M€, afin de contribuer à étendre le réseau de proximité pour près de 2 500 entreprises. 

    Pour l'artisanat et le commerce

    Dans le cadre du programme « Zéro rideau fermé », la Région déploie différents dispositifs en soutien aux artisans, commerçants, et territoires qui oeuvrent pour la redynamisation des centres-villes. L’opération « Mon projet de boutique » est une solution clé en main pour les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale de zones rurales ou urbaines. L'objectif est de les aider à mener une opération d’implantation de commerces dans des locaux vacants et d’installer près de 200 boutiques nouvelles sur des territoires volontaires d’ici trois ans. 

    Pour les entreprises à potentiel

    Avec plus de 300 entreprises soutenues depuis son lancement en juin 2018, le programme d’accélération du "Parcours sud export" encourage l’internationalisation des entreprises régionales. 4 entreprises, en plus des 39 déjà bénéficiaires du "Parcours sud export", intègrent aujourd'hui le programme pour une aide totale de 40 000 €.

    Toutes les informations ici.

  • Un fonds pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public

    Commerces, hôtels, cafés, restaurants, agences bancaires, commerces alimentaires, etc., avec une enveloppe de 300 millions d’euros sur 5 ans, l’État vous aide à financer vos dépenses de mise en accessibilité jusqu’en 2028 ! 

    Pouvez-vous bénéficier de ce fonds ?

    Oui, si vous êtes un établissement recevant du public (ERP) de 5e catégorie, sous forme de TPE ou PME. Sont concernés notamment :

    • les magasins de vente (type M dans la nomenclature sécurité incendie, soit les magasins de vente alimentaire, vestimentaire, bricolage, etc),
    • les restaurants ou débits de boisson (type N dans la nomenclature sécurité incendie),
    • les hôtels ou pensions de famille (type O),
    • les établissements bancaires (type W).

    Types d'ERP en fonction de la nature de leur exploitation 

    Que pouvez-vous financer avec ce fonds ? 

    Sont finançables : 

    • des équipements de mise en accessibilité : rampe d’accès, sanitaire avec barre d’appui, chambres adaptées pour les personnes à mobilité réduite, 
    • des travaux de mise en accessibilité : travaux d’installation d’une rampe d’accès, travaux pour agrandir la largeur des couloirs,
      pour supprimer une marche à l’entrée,
    • le diagnostic des conditions d’accessibilité de votre établissement. C’est-à-dire l’identification des actions de mise en accessibilité à mener,
    • les dépenses d’ingénierie et d’assistance à maitrise d’ouvrage lors de l'accompagnement par un maître d’ouvrage pour la réalisation des travaux.

    Quel est le montant de l’aide que vous pouvez obtenir ?

    • l’État finance 50 % des dépenses engagées pour les équipements et les travaux de mise en accessibilité. Le montant maximum de l’aide versée est de 20 000 €,
    • l’État finance 50 % des dépenses engagées pour le diagnostic des conditions d’accessibilité et l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Le montant maximum de l’aide versée est de 500 €.

    Pour bénéficier de l’aide, il est nécessaire de déposer un dossier de demande sur le site asp-public.fr.  

    Après réception de l’accusé de réception attestant de la complétude du dossier, le demandeur de l’aide pourra demander sur le téléservice dédié sur le site de l’ASP (asp-public.fr) soit (i) le versement d’une avance de 30 % avant le versement total du solde soit (ii) directement le versement du solde total des aides, sous certaines conditions sur présentation des factures acquittées et du Cerfa accepté (uniquement pour de grands travaux et certains équipements).

    Comment constituer votre dossier de demande d’aide ? Toutes les informations ici.

  • Culture : l’Occitanie affirme son soutien aux indépendants du livre

    Éditeurs, auteurs et librairies : la Région accompagne les indépendants du livre afin de favoriser la diversité, la créativité et l’emploi de ce secteur en crise. Et garantir l’accès à la lecture pour tous et pour toutes.

    Plus d'informations ici.

  • Artisans boulangers et pâtissiers - La Région Occitanie annonce la réactivation du dispositif L’OCCAL avec les intercommunalités et les réseaux consulaires, et débloque 4M€ en urgence pour aider la profession

    Sous l’impulsion de sa présidente Carole Delga, la Région Occitanie organisait ce soir une réunion avec les représentants professionnels de la boulangerie-pâtisserie en Occitanie, les réseaux consulaires et les intercommunalités afin de trouver collectivement des solutions pour soutenir rapidement les artisans boulangers pâtissiers les plus touchés par l’explosion des prix de l’énergie.

    Après cette phase de concertation menée par la Région et ses partenaires pour étudier les besoins de la profession, en complémentarité des mesures gouvernementales insuffisantes, la Région va débloquer 10M€ au total pour soutenir le commerce de proximité en zone rurale :

    • Un fonds d’urgence de 4M€ pour soutenir les artisans boulangers-pâtissiers les plus impactés, implantés en zone rurale, via la réactivation du dispositif L’OCCAL : une cellule de veille a déjà été mise en place par le réseau consulaire pour identifier les artisans les plus touchés, et assurer un accompagnement sur mesure et réactif. L’aide régionale permettra de régler le reste à charge de la facture des boulangers-pâtissiers après déduction des aides de l’Etat, à hauteur de 50% maximum pour ceux situés dans les communautés de communes et 30% dans les agglomérations. Plafonné à 2000€, ce dispositif régional sera effectif jusqu’au 30 juin 2023. Une réunion technique sera organisée la semaine prochaine avec les intercommunalités qui le souhaitent, pour compléter l’aide régionale.
    • Un nouveau dispositif économie de proximité, abondé de 6M€ sur 3 ans, pour soutenir sur le long terme les commerces de première nécessité, et notamment alimentaires, en milieu rural. L’aide régionale permettra de couvrir au maximum 50% des dépenses d’investissements de modernisation, de transformation énergétique et de commercialisation en circuit court.

    « Le dispositif L’OCCAL que nous avions mis en place avec les intercommunalités durant la crise sanitaire de 2020 pour soutenir les commerçants a prouvé toute son efficacité, en permettant d’accorder 19 000 aides pour un total de 68M€. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité aujourd’hui le réactiver pour accompagner nos artisans boulangers et pâtissiers, qui vivent une crise sans précédent en étant confrontés à l’explosion des prix de l’énergie et la hausse des prix des matières premières. Nous ne pouvons accepter de laisser en péril cette profession essentielle pour la vitalité de nos territoires, notamment en zones rurales afin que les habitants puissent continuer à acheter leur pain près de chez eux. L’Occitanie montre à nouveau l’exemple en agissant en pack, avec les intercommunalités et les réseaux consulaires. La Région débloque 10M€ au total pour soutenir le commerce de proximité sur le territoire, dont sans attendre 4M€ de fonds exceptionnel à destination des artisans boulangers et pâtissiers les plus impactés situés en milieu rural. Je tiens cependant à rappeler que l’énergie est un sujet régalien de l’Etat et qu’à l’heure actuelle, les mesures gouvernementales ne suffiront pas à sauver la profession en péril. Nous interpellerons collectivement la Première ministre Elisabeth Borne que je dois rencontrer la semaine prochaine, en lui demandant notamment l’adaptation des dispositifs de l’Etat pour un bouclier tarifaire plus juste et adapté à tous les commerces de proximité. » a déclaré la présidente de la Région Occitanie Carole Delga.

  • Les aides aux boulangers en difficulté

    Le Gouvernement a réuni les acteurs du secteur de la boulangerie ainsi que les fournisseurs d’énergie pour apporter une réponse efficace et ciblée au secteur de la boulangerie frappé de plein fouet par l’inflation. Celui-ci fait face à une double hausse des prix : celles des matières premières (céréales) et celle du prix de l’électricité.

    Les dispositifs d’aides existants

    Bruno Le Maire a rappelé que les boulangers sont d’ores et déjà éligibles à plusieurs dispositifs d’aides mis en place par les pouvoirs publics :
     
    • « l'amortisseur électricité » entrée en vigueur au 1er janvier 2023. Cette aide est automatiquement prise en compte dans la facture d’électricité ;
    • le « bouclier tarifaire » pour les TPE : depuis le 1er janvier 2023, ce dispositif limite la hausse du prix du gaz à 15 %. S'agissant de l’électricité, la hausse est limitée à 15 % à partir de février 2023. Ce plafond permet d’éviter une augmentation de 120 % des factures d’énergie. À noter : pour les TPE qui n'en bénéficient pas et pour toutes les PME, l'État prendra en charge directement jusqu'à 20 % de leur facture d'électricité avec « l'amortisseur électricité » ;
    • le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité, destinés aux ETI et aux grandes entreprises qui font face à des dépenses d’énergie importantes. Cette aide renforcée peut être mobilisée pour un montant maximal de 50 millions d’euros, et jusqu’à 150 millions d’euros pour les secteurs exposés à un risque de fuite de carbone.

    Le Gouvernement adressera cette semaine un courrier aux boulangers pour préciser les aides auxquelles ils ont droit.

    Les autres mesures d’accompagnement

  • Une aide de l’Etat pour des taxis plus accessibles

    Dans le cadre de l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une aide exceptionnelle a été mise en place jusqu'au 31 décembre 2024 à destination des taxis, exploités en Île-de-France ou dans une métropole ou communauté d’agglomération accueillant des épreuves des Jeux , pour l'achat ou la location longue durée de véhicules neufs, peu polluants, adaptés au transport de personnes à mobilité réduite et utilisateurs de fauteuil roulant.

    Plus d'informations ici.

  • Contenir les hausses de loyers des commerçants : modification de l’indice des loyers commerciaux par décret

    Les loyers des baux commerciaux sont révisés chaque année sur la base de l’indice des loyers commerciaux (ILC), composé de trois sous indices : l’indice des prix à la consommation hors loyers (pour 50%), l’indice des coûts de la construction (pour 25%) et l’indice du chiffre d’affaire dans le commerce de détail (pour 25%).
    La revalorisation du loyer intervient une fois par an, en prenant pour référence l’une des quatre publications de l’ILC (une publication par trimestre : en mars, en juin, en septembre ou en décembre). Concrètement, un contrat de bail peut prévoir qu’à chaque date anniversaire du contrat, le loyer est automatiquement revalorisé sur la base de l’ILC publié par exemple au mois de mars de chaque année.
    Les travaux de l’INSEE réalisés à l’occasion des Assises du Commerce ont permis d’établir que la composante chiffre d’affaire du commerce de détail générait de la volatilité et favorisait nettement les hausses de l’indice, et donc les augmentations de loyers. En outre, cette composante intégrait l’ensemble du chiffre d’affaire du secteur, y compris celui réalisé en ligne (e-commerce). La progression continue des ventes par internet (près de 100% de hausse entre 2014 et 2021) alimentait ainsi – sans aucune justification économique – la revalorisation des loyers des magasins physiques et plus généralement de l’ensemble des locaux loués par bail commercial (restaurants et bars, cinémas, salles de sports, etc).
    La suppression de la composante « chiffre d’affaire du commerce de détail », décidée par un décret à paraître le 15 mars 2022, va permettre de diviser par deux la revalorisation des loyers indexés sur l’ILC de mars 2022 et devrait modérer considérablement les revalorisations fondées sur les publications trimestrielles suivantes en 2022 et 2023.
    Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et de la Relance a déclaré : «Nous poursuivons notre engagement sans faille en faveur des commerçants, en prenant cette mesure de justice et de bon sens».
    Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie et des Petites et Moyennes Entreprises a déclaré : «Nous tenons à saluer le dialogue continue et constructif mené avec les organisations de commerçants et les bailleurs pour parvenir à définir un nouvel équilibre dans les baux commerciaux, plus adapté à la réalité du commerce d’aujourd’hui et de demain».

En tant qu’indépendant, quelle est mon actualité ?

  • Une nouvelle mention obligatoire à faire figurer sur vos documents professionnels depuis le 15 mai 2022

    À partir du 15 mai 2022, tout entrepreneur individuel doit indiquer sur ses factures, notes de commandes, tarifs et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité la dénomination utilisée pour l'exercice de l'activité professionnelle incorporant son nom ou nom d'usage précédé ou suivi immédiatement des mots : « entrepreneur individuel » ou des initiales : « EI ».
    Chaque compte bancaire dédié à son activité professionnelle doit également contenir la dénomination dans son intitulé.
    Cela concerne tout entrepreneur individuel c’est-à-dire toute personne qui exerce une activité professionnelle en son nom propre, donc y compris les auto-entrepreneurs (mais hors régime de l’EIRL)

    Texte de référence :
    Décret n° 2022-725 du 28 avril 2022

En tant qu’association, quelle est mon actualité ?

En tant qu’industrie, quelle est mon actualité ?

  • Crédit d'Impôt pour l'Industrie Verte (C3IV) : ouverture du service d’agrément

    Dans cet objectif, la Direction générale des Entreprises (DGE) est à l'initiative de la création du crédit d'impôt au titre des investissements en faveur de l'industrie verte (C3IV). Le C3IV constitue l'une des mesures les plus incitatives en Europe pour le soutien des industries vertes. Son vote est proposé au Parlement dans le texte initial du projet de loi de finances pour 2024.

    Ouverture d'un service d'examen des demandes d'agrément pour le C3IV

    Indépendamment de la décision finale du Parlement, dans le but d'accélérer la mise en œuvre de cette mesure, qui a une durée d'application de deux ans, la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) a mis en place un service d'examen des demandes d'agrément pour le C3IV.

    La liste finale des composants essentiels et des matières premières critiques sera déterminée ultérieurement par arrêté, après la mise en place de la mesure.

    Les entreprises qui envisagent de produire des composants essentiels ou des matières premières critiques devront justifier que 50% de leur chiffre d'affaires provient d'entreprises engagées dans des activités de production en aval des quatre filières mentionnées.

    Plus d'informations ici.

  • Éligibilité au bonus écologique : l'ADEME ouvre l'accès au dépôt des dossiers

    La plateforme de dépôt des dossiers pour la demande d’éligibilité au bonus écologique est désormais ouverte. Les constructeurs peuvent dès à présent déposer leurs dossiers afin de vérifier l’éligibilité de leurs modèles et calculer leurs scores environnementaux.

    De nouveaux critères d'éligibilité au bonus écologique

    Dans le cadre de la planification écologique et énergétique, ainsi que de la stratégie « Industrie Verte », le gouvernement français a récemment annoncé une modification des conditions d'accès au bonus écologique pour les véhicules. Cette réforme repose désormais sur un critère clé : le score environnemental. Celui-ci prend en compte l'empreinte carbone du véhicule sur l'ensemble de son cycle de vie, de la phase de production à son utilisation sur la route.

    Ces mesures visent à encourager l'adoption de véhicules plus respectueux de l'environnement et à promouvoir une mobilité durable en France.

    Ouverture de la plateforme ADEME

    Pour déterminer si un véhicule satisfait au score environnemental minimal requis pour bénéficier du bonus écologique, les constructeurs automobiles doivent soumettre leurs dossiers sur la plateforme dédiée de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Cette plateforme permet de mener une instruction approfondie des dossiers.

    Les constructeurs doivent s'enregistrer sur cette plateforme, fournir toutes les informations pertinentes relatives au véhicule et les données nécessaires pour le calcul du score. Ils doivent également y déposer les pièces justificatives requises. Les détails précis concernant les données et les pièces à fournir sont spécifiés dans les textes réglementaires.

    Il est important de noter que la liste des modèles de voitures électriques éligibles en fonction des critères environnementaux sera rendue publique d'ici la fin de l'année.

    Organisation de webinaires et de séminaires à destination des constructeurs

    Pour accompagner les constructeurs tout au long de cette démarche, la Direction générale des Entreprises (DGE), en collaboration avec l'ADEME et la Direction générale de l'Énergie et du Climat (DGEC), a mis en place des webinaires et des séminaires visant à répondre aux questions des constructeurs et à les préparer efficacement pour le dépôt de leurs dossiers.

  • Le Gouvernement annonce un vaste plan de soutien à l’industrie agroalimentaire

    Le Gouvernement présente un plan de soutien à l’industrie agroalimentaire pour garantir la souveraineté alimentaire nationale et accélérer les transitions majeures de l'économie française.

    L’industrie agroalimentaire, véritable atout stratégique pour la souveraineté alimentaire de la France, connaît de fortes tensions conjoncturelles.

    Le Gouvernement annonce ainsi un plan ambitieux de soutien et de souveraineté des industries agroalimentaires françaises. Ce dispositif a été présenté le 3 mars 2023 aux industriels réunis dans le cadre du comité stratégique de filière du Conseil national de l’industrie.

    Il s’agit de renforcer la compétitivité et la souveraineté du secteur tout en accélérant les transitions énergétiques, écologiques et environnementales.

    Un soutien à court, moyen et long termes

    Ce plan se décline en trois volets :

    • Un soutien à court terme en trésorerie

    Pour les entreprises qui le souhaitent, un report des charges sociales et fiscales sera proposé.

    • Un soutien de moyen terme pour aider les industries agroalimentaires à grandir, se consolider et se moderniser

    La principale mesure de ce plan consiste en la création d’un fonds d’investissement dédié à l’agroalimentaire, avec pour objectif de lever plus de 500 millions d’euros.

    La facilitation de l’accès à France 2030, notamment sur les volets « décarbonation » et « robotisation », permettra également aux industries agroalimentaires de se moderniser.

    • Un soutien à l’export pour conquérir de nouveaux marchés à l’international

    Un dispositif de « Booster industrie agroalimentaire » sera lancé en 2023. Il s’agit d’un programme sur plusieurs mois à destination des chefs d’entreprise du secteur agroalimentaire pour les soutenir dans la conquête de nouveaux marchés.

    Plus d'informations ici.

En tant que particulier, quelle est mon actualité ?

  • Prêt à taux zéro : des conditions d’accès plus souples au profit de 6 millions de foyers supplémentaires

    Créé en 1995, le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif de soutien à la primo-accession en résidence principale des ménages sous conditions de ressources. La grille des revenus permettant l’accès à cette aide de l’État n’a pas été revue depuis 2016, ce qui la rend difficile à obtenir pour de nombreux ménages. La réforme a ainsi pour but de revoir ces barèmes de manière à élargir le dispositif à davantage de Français pour l’année à venir.

    Des changements concrets avec la réforme du prêt à taux zéro en 2024

    Cette réforme du PTZ revoit l’ensemble des critères d’éligibilité au prêt, ses taux et le barème de revenus applicable ainsi que les zones concernées. Les changements attendus consistent à  :

    • prolonger le dispositif jusqu’en 2027 alors que sa fin était prévue en 2023,
    • recentrer le dispositif sur l’acquisition d’un logement neuf en zone tendue et d’un logement ancien avec travaux en zone détendue. 209 communes seront considérées comme des tendues (zones les mieux aidées par le prêt),
    • augmenter significativement des plafonds pour les deux premières tranches de revenus afin de rendre les prêts accessibles aux ménages, soit plus de 7 % à 30 % selon les zones,
    • augmenter de 50 %  la quotité des projets les plus modestes contre 40 % en 2023, cela représente une aide d’environ 10 000 euros supplémentaires par ménage,
    • doubler l’aide de l’État pour les locataires de logement social souhaitant acheter leur logement (« PTZ vente HLM ») qui bénéficient aujourd’hui d’un PTZ à hauteur de 10 % (20 % en 2024),
    • créer une quatrième tranche de revenus (entre 37 000 et 49 000 euros par an) pour des ménages qui ne sont actuellement pas éligibles au PTZ avec une quotité d’opération finançable de 20 %, soit en moyenne 5 000 euros d’aide de l’État.

    Consulter la grille de revenus

    Retrouver le nouveau reclassement des zones éligibles

    Plus d'informations ici.

  • Facilitation de la sortie en capital des différents plans d'épargne retraite pour les épargnants ne disposant que d'une petite rente

    Dans le contexte d’une inflation fragilisant le rendement réel des rentes des plans d’épargne retraite, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a décidé de renforcer le dispositif existant permettant à un assureur de verser un capital, en substitution d’une rente d’un montant inférieur à 100 euros par mois. Ce dispositif était jusqu’à présent une faculté exercée par l’assureur, sans constituer un droit pour l’assuré, alors qu’une rente de 100 euros par mois peut conduire au versement, en substitution, de plus de 30 000 euros si le rachat intervient à 65 ans.

    Un arrêté du ministre l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a ainsi été publié ce vendredi 21 juillet. Il prévoit les avancées suivantes :

    • Pour tenir compte de l’inflation, le seuil minimal de rachat des rentes est revalorisé de 100 à 110 euros ;
    • L’arrêté clarifie le droit applicable pour préciser que les rentes déjà en cours de liquidation (après le départ en retraite) sont susceptibles d’être rachetées, alors que ce rachat ne pouvait se faire jusque-là qu’au moment du départ à la retraite ;
    • Enfin, l’arrêté renforce la protection des épargnants en imposant, sur le modèle de ce qui existe déjà pour les nouveaux plans d’épargne retraite (PER), le libre consentement du bénéficiaire de la rente avant de procéder au rachat. Cette disposition permet de protéger les épargnants qui préfèrent conserver une rente plutôt que de recevoir un capital. Auparavant, un assureur pouvait verser un capital en substitution d’une rente d’un faible montant sans avoir à recueillir le consentement du bénéficiaire pour les contrats d’épargne retraite antérieurs au nouveau plan d’épargne retraite (contrat Madelin, articles 83, plan d’épargne retraite populaire, etc.).

    L’ensemble de ces mesures sont susceptibles d’ouvrir ce dispositif à plus de 700 000 nouveaux épargnants[1].

    Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a déclaré : « Cette réforme permettra de mieux protéger l’épargne des retraités disposant d’une petite rente au titre de leur plan d’épargne retraite. Elle protégera le fruit de leur travail et renforcera leur liberté de choix entre sortie en capital ou en rente »